Télétravail : attention aux risques psychosociaux

Télétravail : attention aux risques psychosociaux

En cette période de crise, de nombreux facteurs sont venus impacter le travail. Chômage partiel, confinement mais surtout télétravail. Tant de changements qui peuvent rapidement provoquer des risques psychosociaux chez les salariés.

Pour 83% des représentants des salariés, la crise a aggravé les risques psychosociaux.

Une organisation qui présente des bénéfices et des risques

Au vu des conséquences provoquées par la crise, les entreprises ont été contraintes d’organiser le télétravail de leurs collaborateurs. Elles se sont alors confrontées à une nouvelle organisation qu’elles n’avaient pas anticipé et pour certaines jamais mise en place.

Le télétravail, lorsqu’il est pratiqué de façon ponctuelle, représente des avantages comme la qualité de vie au travail, le gain de temps de trajet, un fort engagement ou encore une réduction du stress. Cependant, il peut engendrer de nombreux risques lorsqu’il est pratiqué de façon régulière et trop formalisé. Tout d’abord, le gain de productivité observé est lié à une intensification et une densification du travail. En effet, les travailleurs ont tendance à accroitre le temps de travail hebdomadaire. Ce fait est plutôt un fait positif sur le court terme mais devient néfaste sur le long terme. Il conduit à une surcharge de travail et agit sur le comportement des salariés.

Le télétravail, s’il est pratiqué de façon permanente et trop encadré, peut donc provoquer des risques psychosociaux.

risque psychosociaux

Les risques psychosociaux : qu’est-ce-que c’est ?

Les risques psychosociaux (RPS) correspondent à un déséquilibre entre la situation du salarié et son environnement de travail. Ce sont des risques inhérents à des situations de travail où sont présents, simultanément ou non : du stress, des violences internes commises par des salariés, du harcèlement moral ou sexuel ou encore des conflits entre personnes ou équipes.
Il est de la responsabilité de l’employeur de détecter ces risques et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des salariés.
Cette responsabilité s’applique aussi bien au travail qu’en télétravail. Il est impératif de prendre des mesures préventives pour protéger la santé physique et mentale des ses collaborateurs.

Prévenir ces risques

  1. Evaluez la surcharge de travail

« Mes collaborateurs se plaignent d’avoir trop de travail… Comment limiter cette charge de travail et les aider à la réguler ? » Qui n’a jamais entendu ça un jour ? Cela signifie une surcharge de travail ou que cette charge n’est pas régulée.

Comment agir ?

  • Donnez des objectifs clairs et réalistes en clarifiant, en définissant, en précisant et sen s’assurant que chacun à une vision clair de ses priorités.
  • Evaluez la charge de travail. C’est-à-dire, en prendre compte, faire des points réguliers, aidez et informez vos collaborateurs.
  • Cherchez les adaptations possibles en cas de surcharge. Faites collaborez vos salariés !
  • Conservez du temps pour la relation
  • Reconnaissez les efforts et le travail de vos salariés.
  1. Donnez de l’autonomie à vos salariés

« Mes collaborateurs disent ne pas réussir à travail à leur façon. » Interrogez-vous sur votre organisation. Si elle est trop encadrée, vos salariés n’ont pas la possibilité de réguler leur travail à leur manière. L’autonomie permet aux salariés d’être acteurs de leur travail.

Comment agir ?

  • Ecoutez et impliquez vos salariés
  • Laissez leurs des marges de manœuvre dans leurs façon de faire
  • Permettez les prises d’initiatives en favorisant la recherche collective et en encourageant les remonter d’informations sur les difficultés rencontrées.
  • Développez les compétences des salariés
  1. Soutenez vos collaborateurs

« Mes collaborateurs n’obtiennent pas les résultats attendus. Comment les motiver ? ». Tout salarié a besoin de soutient de la part de son employeur pour l’aider dans la réalisation de son travail.

Comment agir ?

  • Soyez présent dans les moments difficiles. Ne laissez pas un salariés seul face à une difficulté dans son travail et apportez votre soutien.
  • En cas d’erreur, faites preuve de discernement, l’erreur est humaine.
  • Soyez disponible et à l’écoute
  1. Témoignez de la reconnaissance

« J’ai appris que 90% des salariés français accordent beaucoup d’importance à la reconnaissance dans le travail. Comment s’y prendre ? ». Chaque salarié a besoin de se sentir estimé et reconnu dans son travail d’un part par ses clients mais aussi de son employeurs et ses collègues.

Comment agir ?

  • Reconnaissez les pratiques, l’investissement et les résultats
  • Reconnaissez les compétences et les savoir-faire de vos salariés
  • Ne laissez personne de côté
  1. Donnez du sens au travail

« Un de mes salariés m’a dit : « je ne sais plus pour quoi je travaille. » Comment dois-je l’interpréter ? ». Le travail structure la santé et l’identité de chacun afin qu’il se sente intégré et y trouve du sens.

Comment agir ?

  • Expliquez les objectifs des tâches des salariés
  • Accordez une place dans les décisions
  • Veillez au respect des valeurs des salariés
  • Débattez des critères de qualité
  • Donnez les moyens de produire du travail de qualité
  1. Agissez face aux agressions externes

« Mes salariés sont parfois pris à partie par des clients : quelles actions mettre en place ? ». Les agressions externes peuvent provenir des clients, des patients, des usagers ou encore de la famille des salariés. Ces violences entrainent des conséquences parfois vitales sur la santé et la sécurité.

Comment agir ?

  • Agissez sur les causes des violences
  • Evitez les risques de passage à l’acte violent
  • Formez les salariés à la gestion des situations de tension
  • Organisez le soutien juridique de vos salariés afin qu’ils se sentent soutenus
  • Ne minimisez pas les actes agressifs
  1. Informez des changements

« J’ai prévu un changement d’organisation. Comment préparer mon équipe ? ». Les entreprises doivent constamment s’adapter aux évolutions du marché. Ces changements peuvent bousculer les équipes. En effet l’inconnu est une source de stress.

Comment agir ?

  • Anticipez ces changements
  • Annoncez clairement ces changements. Soyez transparents, clair, précis.
  • Restez disponible pour échanger avec vos collaborateurs
  1. Facilitez l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle

« Si j’entend mes salariés dire que leur travail impacte trop sur leur vie personnelle. Que faire ? ». Parfois, le travail peut être perturbant pour la vie personnelle des salariés. Il est nécessaire de trouver l’équilibre le plus juste entre les besoins des salariés et leurs exigences professionnelles.

Comment agir ?

  • Adaptez les horaires de travail au mieux
  • Proposez les bons outils et les bonnes méthodes de travail
  • Soyez vigilant au respect du temps de travail
  1. Excluez toute forme de violence

« J’ai récemment assister à une altercation entre deux membres de mon équipes. Comment dois-je réagir ? » Les violences internes en entreprises sont nombreuses et de nature diverses. En plus d’avoir un impact sur la santé elles ont également un impact sur la productivité de l’entreprise.

Comment agir ?

  • Intervenez lors des conflits
  • Apportez une culture de respect
  • Pratiquez un management équitable
  • Ne mettez pas vos collaborateurs en concurrence
  • Organisez des moments d’échanges collectifs

Les risques psychosociaux peuvent s’avérer très grave pour la santé de vos collaborateurs. N’hésitez pas à montrer que vous êtes là pour eux, qu’ils ne sont pas seuls et que vous êtes prêts à prendre les mesures nécessaires pour protéger leur santé et leur sécurité.

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Reconfinement, quelles actions mettre en place pour ne pas craquer ?

Reconfinement, quelles actions mettre en place pour ne pas craquer ?

Face au reconfinement, les entreprises doivent adapter de nouvelles mesures. Beaucoup d’entre elles sont inquiètes pour la santé physique et mentale de leurs salariés. C’est pourquoi, elles doivent s’adapter au mieux aux contraintes sanitaires en étant d’autant plus vigilantes face aux risques psychosociaux. Tout d’abord, il y a le stress lié au virus, celui lié à l’avenir de son entreprise et parfois l’inquiétude concernant ses proches. Les risques d’épuisement et de burn out sont de plus en préoccupants et les enjeux sont de plus en plus importants pour les entreprises.

Le télétravail

Pour agir face au reconfinement, les entreprises basculent à nouveau vers un télétravail massif. Cependant, le télétravail n’est pas toujours une solution privilégiée et nécessite une bonne mise en place. Tout d’abord, le risque est l’absence réelle de repos et le déséquilibre vie professionnelle/vie personnelle.

9 salariés sur 10 considèrent que l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle est un critère de bien-être.

Ce déséquilibre entraine du stress, de la fatigue, une perte de contrôle voire même des rapports sociaux tendus. Il est important de comprendre l’impact d’un tel déséquilibre sur votre santé et celle de vos collaborateurs.

Pour vous aider à instaurer de bonnes bases de télétravail, suivez nos astuces et conseils pour maintenir l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle.

reconfinement

De plus, le télétravail pousse à la sédentarité et entraine le développement des troubles musculosquelettiques. Ces troubles engendrent de nombreuses conséquences pour le salarié mais également pour l’entreprise puisqu’ils provoquent une baisse d’énergie et donc de productivité. Nos corps et cerveaux ne sont pas conçus pour rester immobiles pendant des heures devant un écran. La solution est donc de bouger, même en télétravail.

Afin de lutter contre la sédentarité pendant ce reconfinement, découvrez notre article dédié à la sédentarité en télétravail.

 

Enfin, le télétravail nécessite une mise en place stable à laquelle chacun peut s’adapter. Il s’agit de se mettre d’accord sur un fonctionnement collectif, de motiver ses collaborateurs et surtout de conserver des moments conviviaux.

Voici les clés pour bien fonctionner en télétravail.

sédentarité

Le management à distance

 Le reconfinement oblige également les entreprises à mettre en place un management à distance. En effet, dans cette période où le stress est très présent, les entreprises doivent entretenir la qualité de vie au travail de leurs collaborateurs.

Plus de 66% des 25-34 ans se disent prêts à quitter leur entreprise dans les deux ans à cause d’un mauvais management.

La communication est essentielle et demeure le nerf de la guerre. En télétravail, comme sur site, les collaborateurs ont besoin d’une communication sur-mesure et les managers doivent trouver les bons outils et les bonnes méthodes adaptés à leurs équipes. L’enjeu de cette bonne communication est de trouver de nouvelles méthodes de pilotage et de management permettant de fédérer les équipes, de maintenir la motivation, gérer les risques…

Afin de garder le lien avec vos équipes, voici nos conseils.

La gestion des risques

Le confinement a remis en tête la quête du bien-être au travail. Elle représente un challenge de taille pour les dirigeants. Les échanges virtuels remplacent les discussions autour de la machine à café et les déjeuners entre collègues. Cette situation a un impact direct sur la santé des salariés et perturbe le travail quotidien.

En effet, qui dit reconfinement dit retour du stress. Beaucoup partagent leurs inquiétudes à l’idée de revivre la situation du mois de mars dernier. Angoisse, isolement, sentiment d’échec, perte de sens… les symptômes sont nombreux et entrainent des risques psychosociaux qui impactent les salariés. Ces signes ne sont pas toujours identifiables par les dirigeants, cependant face aux nombreuses tensions dues à la crise sanitaire ces derniers doivent rester plus que vigilants.

Il est important de savoir qu’un stress constant et élevé peut conduire au burn out. Le burn out est un syndrome d’épuisement professionnel reconnu comme un état d’épuisement physique, mental et émotionnel. C’est pourquoi, il faut savoir anticiper les signes avant-coureurs et prévenir ce phénomène ! Pour cela, nous vous invitons à lire notre article sur le repérage et la prévention du burn out.

burn out

Le télétravail sonne donc à nouveau aux portes de vos entreprises. Plus que jamais, il est important de souder vos équipes, motiver vos collaborateurs et garantir leur bien-être. Cette période peut être l’occasion de les faire évoluer grâce à la formation professionnelle à distance.

En tant qu’organisme de formation certifié Qualiopi, ATID Consulting met à votre disposition une multitude de formations dans le cadre de votre plan de développement des compétences. En effet, la formation professionnelle augmente la productivité et réduit l’absentéisme. De plus, la plupart des salariés estiment que la formation professionnelle est un facteur de motivation.

Vous pouvez également mettre en place des ateliers sur des thématiques de prévention santé. Comment éviter les TMS en télétravail ? Comment gérer son stress ? En cette période, il s’agit de questions fondamentales.

Nous avons transformé nos ateliers habituellement en présentiel par des ateliers en visio-conférence, et vous proposons un pack afin de garantir une continuité à vos collaborateurs. Choisissez 8 ateliers parmi notre catalogue pour accompagner vos collaborateurs dans leur qualité de vie au travail !

Si vous souhaitez en savoir davantage et échanger avec l’un de nos experts, contactez-nous !

 

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Pensez à votre budget de formation !

Pensez à votre budget de formation !

Bonne nouvelle !

ATID Consulting vient d’obtenir le plus haut niveau de certification en tant qu’organisme de formation ; la certification « Qualiopi ». Elle valide le sérieux de nos intervenants ainsi que la pertinence, pour l’entreprise, de mettre en place des actions de prévention santé ou d’amélioration de la qualité de vie au travail ( QVT) pour vos salariés.

Cela vous permet, grâce à votre budget de formation, de proposer des formations certifiantes à vos collaborateurs !

 

Le saviez-vous ?

Faces aux nombreuses évolutions économiques, technologiques, environnementales, juridiques et organisationnelles, les entreprises doivent anticiper la formation de leurs salariés. Pour répondre à cela et gagner en performance, elles doivent se doter d’un plan de développement des compétences, qui remplace l’ancien plan de formation depuis le 1er janvier 2019. Ce plan de développement des compétences est un outil stratégique qui permet aux entreprises d’être compétitives et de motiver leurs salariés en favorisant leur évolution.

formation

Le plan de développement des compétences

Les entreprises sont encouragées à développer un plan de compétences pour leurs salariés qui s’inscrit dans leur stratégie. Il permet aux salariés de suivre des formations à l’initiative de leur employeur, par opposition à celles qu’ils peuvent suivre de leur propre initiative grâce à leur compte personnel de formation (CPF).

Ce plan de compétences permet de s’assurer de l’adaptation des salariés à leur poste de travail, du maintien des capacités des salariés à occuper un emploi ou encore la mise à jour des compétences face aux évolutions technologiques. Il prend des formes différentes en fonction des objectifs de l’entreprise et des profils des salariés. Il peut s’agir de formations obligatoires ou facultatives, de bilan de compétences ou de validations des acquis de l’expérience.

Comment ça marche ?

La plupart du temps, la formation est imposé au salarié par l’employeur. Cependant, le salarié peut demander de suivre une formation prévue par le plan de développement des compétences. Dans ce cas, l’employeur est libre ou non d’accepter. S’il accepte, le déroulé est le même que lorsqu’elle est imposé par l’employeur. Durant la formation, le salarié est rémunéré et conserve sa protection sociale habituelle. Le coût de la formation est à la charge de l’entreprise et la restauration ainsi que l’hébergement, si nécessaire, est à la charge de l’employeur. Ces formations sont financées par les OPCO (Opérateurs de compétences) et se déroulent en général pendant les heures de travail. À l’issue de la formation, le salarié récupère son poste de travail à rémunération et qualification égales.

Les OPCO

Les OPCO sont des opérateurs de compétences chargés d’accompagner la formation professionnelle, de financer l’apprentissage, d’accompagner les secteurs dans la construction des certifications professionnelles et d’aider les PME à définir leurs besoins de formation. Ils ont pour but de prendre en charge le financement des contrats d’alternance et d’apporter un soutien aux entreprises. Tout d’abord dans l’établissement de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, dans la détermination des niveaux de prise en charge des contrats d’alternance mais également dans l’accompagnement des missions de certification. Enfin, ils assurent un service de proximité avec les TPE et les PME d’une part pour améliorer l’information et l’accès à la formation professionnelle et d’autre part pour définir leurs besoins en matière de formation.

Dans quelques semaines vos budgets formation seront remis à zéro. Si vous ne les avez pas utilisés ou pas entièrement, ATID Consulting vous propose des actions à destinations de vos collaborateurs.

En effet, depuis 16 ans, nous sommes référencés auprès de la Direccte (Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) comme organisme de formation et avons obtenu au mois d’octobre la certification Qualiopi, gage de notre expertise.

Mais de quoi s’agit-il ?

La certification Qualiopi a pour but d’attester la qualité du processus mis en place par les centres de formation. Il peut s’agir de formation, de bilans de compétences, de validation des acquis de l’expérience ou encore de formation par apprentissage. Elle doit également permettre une plus grande lisibilité des offres de formations auprès des entreprises et des usagers.

Ainsi, nous proposons des formations certifiantes sur des sujets de prévention santé et de management.

Les formations prévention santé pour :

  • Lutter contre la sédentarité
  • Adopter les bons gestes et prévenir des TMS 
  • Mieux gérer ses émotions, ses énergie et notamment son stress pour éviter les RPS 
  • Maîtriser son Sommeil  afin ses performances et son efficacité
  • Adopter une alimentationsaine et adaptée à votre rythme
formation
formation

Les formations management pour :

  • Mieux gérer le management
  • Améliorer le leadershippour bien communiquer, maitriser son comportement, apprendre à convaincre ou encore gérer les différentes personnalités
  • Renforcer ses compétences en ressources humaines
  • Participer au développement personneldes collaborateurs

Nos formations correspondent à votre plan de développement des compétences ? Contactez-nous pour plus d’informations !

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Semaine du Handicap 2020

Semaine du Handicap 2020

La semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées se déroulera du 16 au 22 novembre 2020.

L’objectif de cette semaine est tout d’abord de faire évoluer les mentalités et de briser les préjugés sur le handicap et l’accès à l’emploi. Elle permet de mettre en contact des entreprises, des politiques, des associations, des sociétés civiles avec des demandeurs d’emploi en situation de handicap.

L’objectif de la semaine du handicap

 C’est également l’occasion de s’interroger sur les différents dispositifs mis en place pour faciliter l’insertion professionnelle de ces personnes. Cette semaine est placée sous le signe de l’échange et du partage, où l’on peut s’informer et sensibiliser ses collaborateurs sur le travail des personnes en situation de handicap. Enfin, elle permet également de mettre en place des actions concrètes qui facilitent le recrutement partout en France. C’est-à-dire, des événements de rencontre entre demandeurs d’emploi et entreprises : HandiMouv’Emploi, Jobdating, forums…

handicap

Edition 2020 : cette année, la semaine du handicap se déroulera autour des thématiques suivantes :

  • Le numérique: cette thématique permet de faire le point sur l’accessibilité des outils de travail mais également sur les impacts et les opportunités du télétravail pour l’activité professionnelle et le niveau d’emploi des personnes handicapées…
  • L’école inclusive: pour limiter les ruptures de parcours, quelles transitions avec le monde de l’emploi faut-il améliorer ? Par quels moyens améliorer les transitions entre le temps de formation et le marché du travail ? (Alternance, emploi accompagné, coopérations des acteurs sur le territoire…)
  • Le handicap invisible: 80% des handicaps ne se voient pas. Faut-il en parler ou pas ? Comment s’organiser du côté des employeurs pour prendre en compte la santé de leurs collaborateurs et fidéliser les compétences.

La prise en compte du handicap dans le milieu professionnel est un des enjeux majeurs des entreprises qui agissent en faveur de la diversité. Communiquer sur le handicap en entreprise permet de faire disparaitre les préjugés et favoriser l’intégration et le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. La semaine du Handicap est donc l’occasion de sensibiliser les entreprises en interne sur le handicap et plus particulièrement sur la promotion des diversités et de l’inclusion. En effet, les managers, RH et recruteurs ont besoin d’être sensibilisés, formés et accompagnés afin de mieux recruter, encadrer et intégrer les collaborateurs en situations de handicap. Il s’agit d’instaurer une cohésion sociale et donc une meilleure performance professionnelle. La sensibilisation au handicap permet donc de :

  • Sensibiliser, informer, dédramatiser les parties prenantes
  • Lutter contre les préjugés et les représentations
  • Encourager une vision positive et dédramatisée
  • Créer des moments forts, ludiques et fédérateurs qui permettent de partager une vision commune sur le sujet.
  • Fédérer un réseau de référents, les réunir, faire partager des expériences.

Voici quelques idées d’action pour cette semaine :

Une conférence pour sensibiliser vos salariés: faites appel à une personnalité porteuse d’un handicap, comme Frédéric Zeitoun ! Cela permettra de sensibiliser vos salariés sur le regard du handicap, les difficultés, la bienveillance, le dépassement de soi etc. Ce temps fort incitera à découvrir ce que représente le handicap au quotidien et changera les regards sur le sujet. Il permettra également de vous inspirer sur de nouvelles mesures à mettre en place pour favoriser le recrutement des personnes en situation de handicap. Grâce à cela, vous inspirerez et améliorerez la confiance en eux de vos salariés et vous pourrez ainsi démontrer que le handicap n’est pas un obstacle à la réussite d’un projet.

Handicap
Handicap

Un atelier sur le handicap : Ils peuvent venir à la suite de la conférence ou non et permettent à vos salariés de réfléchir ensemble sur les mesures à mettre en place pour améliorer la place du handicap au sein de l’entreprise. Il permet également d’amener à la réflexion et au changement de regard sur le sujet.

Un team building pour mettre en situation : pour briser les barrières de la hiérarchie et souder vos équipes proposez un team building. Il permettra de mettre les salariés en situation de handicap afin qu’ils prennent conscience des difficultés rencontrées. Exemple : des activités en duo en se mettant dans la peau d’une personne non voyante guidée par son binôme.

handicap

Aujourd’hui, peu de recruteurs favorisent l’insertion des personnes en situation de handicap. Chez ATID Consulting, nous vous proposons des interventions sur-mesure pour vous accompagner dans votre démarche de sensibilisation.

Profitez de cette semaine pour sensibiliser vos collaborateurs et changer les regards au sein de votre entreprise !

 

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Apprendre à repérer et prévenir le burn out

Apprendre à repérer et prévenir le burn out

Le burn out, appelé aussi « syndrome d’épuisement professionnel » est reconnu comme un état d’épuisement physique, mental et émotionnel. Il apparaît lorsque l’on subit un stress constant et élevé dû à un investissement prolongé et une surcharge de travail. Les principaux symptômes sont la démotivation, le sentiment d’échec, la fatigue, la solitude, la douleur ou pire des troubles du comportement.

D’où vient le burn out?

Il est lié au stress chronique au travail. En général, lorsque ce stress n’as pas été pris en charge avec succès. Il provient également des facteurs psychosociaux tels que :

  • Une surcharge de travail
  • Un manque de sens dans le travail
  • Un manque d’autonomie et de soutien
  • Un manque de reconnaissance professionnelle
  • Un déséquilibre de la vie professionnelle et de la vie personnelle
  • Une insécurité au travail
prévention santé

L’ensemble de ces facteurs, s’ils sont présents de façon durable, peuvent entraîner un épuisement physique, psychique et émotionnel et amener à des complications médicales voire psychiatriques. C’est pourquoi il faut être vigilant et mettre en place des mesures préventives afin de prévenir ce phénomène et réduire les impacts.

Il existe plusieurs symptômes qui doivent impérativement alerter pour détecter un burn out chez soi, chez un proche ou encore chez un collègue. En repérant ces signes il est possible de réagir afin d’éviter le point de non-retour.

Les signes avant-coureurs du burn out :

Vous n’êtes plus aussi efficace ? Vous avez le sentiment de ne plus être performant et se sentiment vous frustre. Votre estime de vous baisse et vous avez la sensation de ne plus être à la hauteur.

Vous avez des troubles de l’attention, mémoire, concentration ? Il est difficile pour vous de rester attentif. Votre concentration n’est pas suffisante pour mener à bien vos tâches. Vous pouvez avoir une sensation de vide dans votre tête, l’impression de perdre le fil de vos idées, d’être étourdi…

Compensez-vous votre manque d’efficacité par des heures de travail en plus ? Cela peut être dû à la surcharge de travail ou encore aux troubles de la concentration. Le fait d’essayer de compenser cela par des horaires est un signe à prendre en compte. D’autant plus que rallonger ses horaires de travail à tendance à accentué la fatigue et le sentiment d’inefficacité.

Votre repos n’est plus réparateur ? Vous avez des troubles du sommeil, vos préoccupations du travail vous empêchent de vous sentir reposé, même pendant vos vacances ou vos week-end. C’est là qu’une grande fatigue s’installe aussi bien physiquement de psychiquement.

Le travail est votre principale occupation ? Vous avez du mal à décrocher et vos pensées sont tournées uniquement vers le travail. Ces ruminations génèrent beaucoup de stress et d’anxiété.

Vous être irritable ? Vous avez des excès de colère ? Vous avez des difficultés à gérer vos émotions. Vous être capable de passer du rire aux larmes en un rien de temps sans même comprendre ce changement d’humeur.

Vous avez des douleurs ? Vous souffrez de maux de tête, tensions musculaires, infections… Votre comportement alimentaire change, vous mangez en plus grande quantité ou au contraire vous n’avez plus, ou très peu d’appétit.

Votre comportement change ? Vous augmentez votre consommation de tabac, d’alcool ou de drogue pour compenser votre état de fatigue et limité vos ruminations. Vous avez un comportement cynique, pessimiste et une tendance à vous isoler. Vous n’êtes plus le même qu’habituellement.

Ces différents signes doivent alerter aussi bien l’entourage professionnel, les proches, les collègues mais surtout la personne qui les ressent. Ils indiquent un signe de burn out et nécessite l’intervention d’un professionnel de la santé. La guérison du burn out passe par beaucoup de repos, une activité physique, mais surtout un accompagnement psychologique.  Cependant : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Alors, pour prévenir le burn out, repérez les premiers symptômes mais aussi :

  • Écoutez-vous : il peut s’agir de l’écoute des autres mais également de l’écoute de soi-même. Il est important de faire preuve de bienveillance, de s’écouter et d’analyser ce qui peut être un signe avant-coureur.
  • Parlez et échangez : discuter, échanger avec ses proches, écouter ou se confier sur ses difficultés, son stress ou encore sa surcharge de travail.
  • Prenez conscience des sources de stress. Cela vous permettra de mieux les gérer et de prendre du recul.
burn out
  • Provoquez des échanges avec vos collaborateurs et vos managers sur les conditions de travail et les changements à mettre en place.
  • Faites des pauses : prenez le temps de déjeuner autre part que devant votre écran en abordant d’autres sujets que ceux liés au travail. N’hésitez pas à sortir prendre l’air plusieurs fois dans la journée, ou vous aérer l’esprit avec de la musique ou un livre.
burn out
  • Déconnectez-vous : en dehors des horaires de travail, on éteins son téléphone professionnel et on se consulte pas sa boîte mail.
  • Ne vous engagez pas uniquement dans votre vie professionnel. Réservez du temps pour vous, pratiquer une activité artistique ou sportive, rendez-visite à vos proches.
  • Si vous vous sentez dépassé, consultez un professionnel et faites le point.
burn out

De plus, la prévention du burn out passe par la mise en place d’une organisation de travail adaptée. C’est-à-dire une régulation de la charge de travail, la définition d’objectifs, un bon équilibre vie professionnelle/vie personnelle et la reconnaissance du travail. Pour prévenir du burn out, les entreprises ont un réel travail de prévention et de formation à mettre en place. En effet, il est important de sensibiliser les collaborateurs face aux problématiques des risques psychosociaux.

Vous vous sentez concerné par le burn out ? Vous sentez qu’une personne de votre entourage est susceptible de l’être ?  Optez pour un programme de remise en forme !
Ce sujet, longtemps tabou, est aujourd’hui beaucoup mieux compris et nécessite un réel accompagnement. Chez ATID consulting, nous avons développé un programme ayant pour but de recharger ses batterie physique, mentale et émotionnel, grâce à des méthodes basées sur le sport de haut niveau.

Pour en savoir plus, découvrez le programme HEAD

 

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Comment garder le lien avec ses équipes ?

Comment garder le lien avec ses équipes ?

Cohésion d’équipe, motivation, gestion du stress… Entretenir la qualité de vie au travail des collaborateurs est un challenge de taille pour les entreprises. En ce temps de crise et avec l’émergence du télétravail, le challenge est encore plus important. Les échanges virtuels et autres interactions en visio-conférence ont remplacé les conversations autour de la machine à café. Un contexte qui impacte directement la cohésion de groupe, la motivation et perturbe le travail quotidien.

Face à cela, les managers doivent faire preuve d’imagination pour garder leurs équipes soudées et motivées. Aujourd’hui, plus de 66% des 25-34 ans se disent prêts à quitter leur entreprise dans les deux ans à cause d’un mauvais management.

Comment gérer la perte de motivation de ses collaborateurs, la cohésion d’équipe, le stress ? Sur quels leviers s’appuyer ? Et comment garantir la sérénité des équipes à distance ?

La communication

Avant toutes choses, la communication est essentielle. Malgré les restrictions et les tensions qui peuvent exister, elle demeure le nerf de la guerre. En période de crise, l’importance d’impliquer les managers dans cette communication est primordiale. Les collaborateurs doivent être informés de cette démarche et de l’organisation, cela permet de les impliquer dans le processus et la stratégie mise en place. La communication est également essentielle pour maintenir la motivation des équipes et répondre aux éventuelles questions. Les collaborateurs sur site comme en télétravail ont besoin d’une communication sur-mesure, claire et adaptée au contexte. Les managers doivent donc trouver les bons outils et les bonnes méthodes adaptés à leurs équipes.

garder le lien

L’enjeu est ainsi de trouver des nouvelles formes de pilotage et de management qui répondent aux objectifs suivants :

  • Fédérer les équipes dans des situations différentes
  • Gérer les équipes : maintien de l’esprit d’équipe et de l’engagement des collaborateurs
  • Maintenir la motivation et le moral de chacun
  • Garder le lien entre tous
  • Rassurer les collaborateurs sur la situation de l’entreprise
  • Occuper les équipes
  • Continuer le recrutement
  • Concilier vie professionnelle et vie personnelle
  • Gérer les risques psychosociaux garder le lien
     Du côté des managers…

Voici donc quelques astuces pour vous permettre de répondre à ces objectifs et de manager vos équipes à distance : garder le lien

Identifiez l’état des collaborateurs

Un simple « ça va » ne suffit pas. Dans cet objectif, il est important de partager votre propre état d’esprit à vos collaborateurs pour les mettre en confiance. Pour cela, vous pouvez instaurer une sorte de « météo matinale » où chacun prend la parole sur son état émotionnel, ses attentes et ses objectifs de la journée.

Donnez un but ou un cap à ses équipes

Autrement dit, fixez des objectifs. Le rôle du manager consiste à rassurer ses équipes avec une vision claire, en identifiant les priorités, le rôle de chacun. Il s’agit de maintenir l’équipe en relation.

Responsabilisez les équipes

Motivez chacun de manière personnelle et continue. Donnez leurs des objectifs commun où chacun à un rôle défini. Il est également important de valoriser la performance collective. En effet, l’esprit d’équipe est bénéfique pour tout type de projet.

Soyez à leur écoute et donnez-leur la parole

Une bonne communication ne passe pas toujours par un simple dialogue entre collaborateurs. Pour parvenir à une bonne communication, réaliser des sondages afin d’avoir leurs ressentis sur la situation et témoigner votre attention est nécessaire.

Misez sur la force de l’individu et la puissance du collectif

L’équipe est forcément perturbée par la crise ce qui mène à une perturbation du système de manière relationnelle et opérationnelle. De plus, des réactions physiologiques peuvent se mettre en place comme la fuite (j’évite le contact et les collaborations), la paralysie (je n’arrive pas à avancer), l’attaque (j’agresse l’autre).

Organisez des réunions autour du télétravail pour proposer des points d’amélioration

C’est l’occasion de donner la parole à chacun, d’écouter les ressentis et de mettre en place, ensemble, des nouvelles règles. Profitez-en également pour mobiliser vos collaborateurs et recueillir les meilleurs pratiques.

Planifiez des rituels où les collaborateurs se rencontrent

Consacrer des moments hebdomadaires virtuels ou en présentiel afin de maintenir les équipes grâces à des plateformes : Zoom, Teams, Facetime, WhatsApp… C’est au manager de trouver l’outil le mieux adapter qui répondra à ses besoins de communication.

garder le lien
garder le lien
garder le lien
     Du côté des collaborateurs…     

Du côté des collaborateurs, voici quelques astuces pour garder le lien en télétravail : garder le lien

Des challenges entre collègues

Pour que le télétravail ne devienne pas synonyme de morosité, organisez des challenges via des groupes de messagerie instantanée. La réponse recevant le plus de vote est gagnante ! Pour vous inspirer : la meilleure recette de la semaine, le plus beau mug de la pauses café, la situation la plus difficile à gérer en télétravail…

Des pauses à distance

Ne pas réserver la visio-conférence que pour des réunions de travail. Gardez des moments d’échanges durant lesquels on parle de tout, sauf de travail ! Planifiez des pauses café, organisez un e-déjeuner…

Des bonnes nouvelles

Partagez autant de bonnes nouvelles que possible avec vos collègues pour aiguayer leurs journées. Vous créerez ainsi de l’interaction et du lien entre vous.

Des abdos-fessiers connectés

Pour lutter contre la sédentarité qui est de plus en plus croissante avec le télétravail, organisez des séances de sport virtuelles et collectives !

Des e-apéros à gogo

Sur le même principe que les pauses café ou les e-déjeuners, retrouvez vos collègues le soir autour d’un verre à distance. Par exemple, l’after-work du jeudi soir ou encore le pot du vendredi !

Des « bonjour » et « au revoir » connectés

Comme au bureau, il est important de se saluer matin et soir via des groupes de discussion instantanée. Ce rituel offre une déconnexion dans le travail, il permet d’éviter la surcharge et le déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Ces essentiels du management à distance ont pour but de développer un climat de travail apaisant et la confiance au sein d’une équipe. Cependant, l’imagination est sans limites ! Vous êtes libres d’inventer vos propres rituels. Chaque entreprise, chaque équipe est différente. Le tout est de trouver l’organisation qui convient le mieux à chacun et à l’ADN de l’équipe !

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10 clés pour bien fonctionner en télétravail

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Le télétravail est un système nouveau pour de nombreuses entreprises. Il demande une certaine adaptabilité car les normes sont perturbées. Comment travailler efficacement en télétravail ? Comment garder le lien avec ses équipes ? Découvrez-le dans cette infographie !

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Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

La recherche de l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle est une quête permanente. Parmi les difficultés des salariés, celle de trouver un bon équilibre est très souvent en tête. Près de 9 salariés sur 10 considèrent que l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle est un critère de bien-être. Il s’agit même d’un critère essentiel pour la moitié des salariés français.

Cependant, depuis plusieurs années, le travail s’est intensifié, le temps semble donc s’accélérer et les « temps mort » se font de plus en plus rare. En effet, les salariés, pour la plupart, peuvent désormais travailler partout et tout le temps. S’ajoutant la période de crise et le télétravail, l’équilibre de chacun a fortement été impacté.

Bien que la liberté du télétravail offre certains avantages pour son organisation personnelle, elle représente également certains inconvénients. Le plus fréquent est l’absence de temps réel de repos. Vous pouvez aussi bien être dérangé le soir, le week-end ou encore pendant les vacances. Vous prenez l’habitude de réaliser vos tâches à n’importe où et à n’importe quel moment, l’entreprise est donc omniprésente dans votre esprit.

 

Un éventuel déséquilibre peut entraîner du stress, de la fatigue, une perte de contrôle, voire des rapports sociaux tendus. D’autant plus que réaliser plusieurs choses à la fois dans l’urgence augmente le nombre d’erreur et la dose de surcharge. Il est important de comprendre l’impact d’un déséquilibre sur vous et votre carrière.

  • Vous êtes moins épanoui

    Vous êtes amené à vous demander si c’est réellement la vie que vous souhaitez mener. Vous avez l’impression de manquer de temps en permanence et perdez le contrôle de votre vie. Vous en oubliez les aspects positifs de votre travail et vous vous focalisez sur les aspects négatifs.

  • Vous êtes épuisé

    Lorsque le travail prend le pas sur les autres aspects de votre vie, vous oubliez les temps nécessaires pour vous reposer et vous aérer. Vous avez du mal à vous concentrer sur les tâches en cours et êtes plus susceptible de commettre des erreurs. Votre corps commence donc à envoyer des signaux tels que l’anxiété, le stress, les migraines, insomnies, tensions ou autres maladies liées à l’épuisement.

  • Vous n’avez plus de temps pour rien ni personne

    Lorsque vous consacrez plus de temps au travail vous en passez nécessairement moins avec les autres. De plus, le travail canalise votre énergie et ne vous en laisse plus pour vos familles, amis et proches. Vous esquivez les dîners et sorties familiales et restez à l’écart de tout événements particuliers. Au fil du temps, vos relations se détériore et impact votre moral.

Passer de longues périodes à jongler en permanence entre plusieurs tâches génère souvent du stress et peut porter atteinte à votre santé physique, mentale et émotionnelle.

 

Il n’y a pas de solution miracle pour un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle. Chacun a ses priorités et ses propres besoins. Alors, prenez une feuille, un stylo et rédigez ce qui serait, pour vous, un équilibre idéale. Il vous reste à vous poser deux questions : Est-ce en accord avec votre fonctionnement ? Que pouvez-vous faire dès demain pour retrouver un bon équilibre ?

Pour vous aider, voici quelques astuces pour restaurer un équilibre

Apprenez à vous déconnecter. Comme pour le travail, il est nécessaire planifier ses activités, de se prévoir du temps pour soi. De plus, les technologies nous rendent extrêmement dépendant et peuvent avoir un effet néfaste sur la santé. Il est donc crucial de se déconnecter pour ressentir une vraie rupture entre le travail et son temps libre.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle
Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Définissez vos priorités. Tout n’est pas urgent ! Apprenez à différencier les tâches en leurs attribuant des niveaux de priorité. Réalisez une liste, chaque matin, dans laquelle vous listez vos tâches et les triez par ordre de priorité. Bien gérer son temps de travail représente deux gros avantages. Premièrement, vous n’avez pas le sentiment d’être débordé et pouvez donc quitter votre poste à des heures raisonnables. Ensuite, cela vous permet de dégager un nombre d’heures suffisantes pour vos activités personnelles.

Anticipez les imprévus. Les imprévus sont une source de stress considérable et permanente. Savoir les anticiper est un avantage. C’est une solution pour ne pas être en retard dans son travail et donc rentrer chez soi à l’heure. L’idée est de réserver du temps libre dans son calendrier. Ainsi, si un imprévu tombe, vous aurez du temps réservé pour le traiter. S’il n’y en pas, vous aurez donc le temps d’avancer sur vos autres tâches.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle
Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Consacrez-vous à votre entourage. Prenez des repas en famille, entre amis. Partagez des activités, allez au cinéma, regarder la télévision, planifiez des sorties. Ces moments sont des moments de qualité que vous devez valoriser le plus possible en dehors du travail. Ils vous permettent de vous échapper de votre quotidien professionnel et tout ce qui l’accompagne. Ils vous permettent également de prendre du recul sur vos problèmes qui semblent préoccupants au travail mais qui, une fois sortis du contexte, ne sont pas si alarmants.

Faites des pauses. Bien que vous consacrer entièrement à votre travail est positif pour la stimulation intellectuelle et le développement de votre carrière, cela peut vite devenir insoutenable si vous êtes obsédé par les résultats. Il est important de s’accorder régulièrement des pauses. Prenez un café avec votre collègue, allez vous dégourdir les jambes, prenez l’air ou encore écouter de la musique. Ces petits moments permettent de sortir de votre routine en vous apportant une énergie positive qui apporte une véritable différence sur votre moral.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle
Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Planifiez des activités que vous aimez faire. Bien évidemment, ça ne peut pas être le cas pour tous les jours de la semaine mais il est très important de se réjouir d’une sortie à venir lorsque l’on est au travail. Cela vous évite de démarrer la journée en considérant qu’elle sera résumé à ce que vous accomplissez sur votre lieu de travail. Attendre une activité qui vous plait permet d’éviter le stress et garder une attitude positive au travail. Pensez donc à un restaurant que vous souhaitez un essayer, un film que vous avez envie de voir ou encore un voyage à venir.

Prenez des vacances. Dans le cas ou votre stress est beaucoup trop présent, il faut se déconnecter. Prenez quelques semaines de congés et planifiez un voyage dans un endroit que vous aimez, rendez-visite à des amis, à votre famille. C’est un excellent moyen de briser la routine et de vous laisser guider là où le stress n’est pas présent.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

En somme, un meilleur équilibre des temps améliore la qualité de vie et la santé au travail.

Alors, si vous sentez que votre vie professionnelle prend trop de place et absorbe tout votre temps et votre esprit, n’attendez pas. Imposez-vous une discipline pour rééquilibrer votre vie et maintenir un bon cap sur le long terme. Et n’oubliez pas: Rome ne s’est pas faite en un jour! Changer ses habitudes de travail n’est jamais simple et cela prend du temps. Cependant, une fois le changement réalisé, vous vous sentirez plus épanouis !

 

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Comment lutter contre la sédentarité en télétravail

Comment lutter contre la sédentarité en télétravail

Qu’est-ce que la sédentarité ?

La sédentarité, est, d’une manière générale, un mode de vie caractérisé par une fréquence faible, voire nulle, de déplacements. C’est-à-dire, une activité physique inférieure à 30 min de marche par jour ou 1h de vélo trois fois par semaine.

Le mode de vie sédentaire

Avec environ 3,2 millions de décès chaque année à travers le monde, la sédentarité est considérée comme un fléau. Elle est en partie due à un manque de pratique de l’exercice physique pendant les temps de loisirs. Aussi, elle est liée à une augmentation des comportements sédentaires au cours des activités domestiques et professionnelles. La multiplication des modes de transports dits  « passifs » a engendré une baisse des niveaux d’activité physique. L’urbanisation joue également un rôle dans le découragement des pratiques physiques. En effet, la densité de circulation, la pollution, l’absence de parcs, trottoirs ou encore d’installations sportives sont favorables à la sédentarité.

sédentarité

La question de la sédentarité est d’autant plus présente suite à la crise que nous connaissons. En effet, une étude menée par l’observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps), est sans appel. Durant la période de confinement, les temps d’écran ont explosé : + 60 % chez les 6-10 ans, + 70 % chez les adolescents et + 40 % chez les adultes. Ces chiffres sont alarmants et représentent un réel danger pour la santé.

La sédentarité au travail et en télétravail

La sédentarité est également présente dans le domaine du travail et d’autant plus depuis le début de la crise sanitaire. De nombreuses études ont montré une augmentation importante des pathologies liées à l’inactivité en position assise au travail. La sédentarité est le premier facteur en cause dans le développement des troubles musculo-squelettiques. Ces troubles engendrent de nombreuses conséquences à la fois pour les salariés, mais également pour l’entreprise. En effet, ils sont une cause de baisse d’énergie et de ce fait une baisse de productivité. Le rôle premier des entreprises est alors la sensibilisation et la prévention de la sédentarité. Elles sont nombreuses à prendre cette voie et proposent à leurs salariés des solutions. Formations, optimisation des espaces de travail, cours de sport… ces solutions ont un coût considérable, mais représente un gain inestimable sur le long terme.

 Cependant, à l’ère de la crise sanitaire le télétravail est de plus en plus présent. Des études ont constaté que le télétravail augmente la productivité de 22% et diminue les arrêts maladie. Il donne un sentiment d’indépendance, mais également de responsabilité. Les salariés se sentent valorisé et plus investis. Le temps gagné sur les trajets leur permet une meilleure organisation et une meilleure qualité de vie. Cependant, pour ne pas brouiller les frontières entre vie professionnelle et vie personnelle, le télétravail passe par une bonne organisation, mais aussi une bonne hygiène de vie. En effet, l’activité physique est limitée et la sédentarité est à la hausse. Le télétravail, s’il est mal pratiqué, peut faire de nous des sédentaires et impacter notre santé.

Le problème ?  Nos corps et cerveaux ne sont pas faits pour rester assis pendant des heures devant un écran ou sur un canapé. Nous nous déplaçons moins voire plus pour nous rendre au bureau, nous ne montons plus les escaliers, nous n’utilisons plus nos jambes. En clair, notre corps est laissé de côté de 9h à 18h et notre activité est essentiellement portée sur le travail cérébral.

La solution ? BOUGER !                                                                                                                                                                                                                                                        Depuis quelques années, les recommandations visant à réduire la sédentarité seraient de bouger au moins trente minutes par jour.

Difficile en télétravail, diriez-vous ?  Voici quelques astuces pour limiter la sédentarité !

Définissez un calendrier. À la maison, il est plus difficile de distinguer la différence entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Il peut être tentant de travailler plus longtemps pour terminer un projet. De ce fait, il est important de se fixer une heure limite à ne pas dépasser afin de déconnecter et de se détendre.

sédentarité
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Octroyez-vous des pauses. Qu’elles soient physiques et/ou cérébrales il est important de faire des pauses au moins toutes les heures. Vous offrirez à votre cerveau et vos yeux une pause bien nécessaire et gagnerez en productivité.

Créez un espace de travail. Travaillez depuis un canapé ou un lit peut paraitre agréable, mais cela nuit à votre santé et votre productivité. Créez un espace de travail chez vous permettra à votre cerveau de se conditionner et de rester concentré. Vous pouvez également opter pour une bonne chaise, un bureau et un éclairage naturel. Le plus bénéfique : investir dans un bureau debout. Il permet de lutter contre les méfaits de la position assise prolongée. Si vous n’avez pas les moyens d’en acheter un, fabriquez-le vous-même à moindre coût.

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Bouger régulièrement. Pendant vos pauses, marchez. Pendant vos appels téléphoniques également. Chez vous, vous avez forcement moins d’occasion de bouger qu’au bureau. Prévoyez 2-3 min d’étirements tout au long de la journée. Rester assis trop longtemps engendre de mauvaises tensions dans votre corps. Les étirements vous feront beaucoup de bien.

Habillez-vous. Les rituels du matin sont des signaux envoyés à votre cerveau pour lui indiquer que la journée démarre. Il est important de conserver une partie de ces rituels. De ce fait, vous faites comprendre à votre cerveau que vous entamez une journée de travail normale, même si vous restez à la maison. Cela vous aidera à travailler efficacement et à garder un bon rythme de vie.

sédentarité
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Préparez vos repas. Cuisinez des repas sains et aménagez-vous un moment pour déjeuner et pas devant votre ordinateur. À la maison comme au travail, vous avez le droit à votre pause déjeuner. Et rappelons que les pauses sont essentielles pour votre santé et votre productivité.

Remplacez les temps de trajet par des séances de sport. En travaillant de chez vous, vous gagnez une heure voire plus. Profitez-en pour pratiquer une activité physique. Vous pouvez pratiquer du sport en extérieur, en salle de sport ou même à la maison grâce à des vidéos, cours ou autres exercices en ligne.

sédentarité
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Soignez votre sommeil. Utilisez le temps que vous gagnez sur vos trajets. Couchez-vous à des heures régulières et dormez 7 à 9 heurs par nuit. Il est important de ne pas travailler dans votre lit et éviter les écrans avant de dormir.

Vous l’avez compris, les limites du télétravail sont réelles. Si vous et votre entreprise envisager de mettre en place le télétravail, veillez à l’adoption d’une organisation professionnelle et personnelle. En effet, le télétravail nécessite de bonnes pratiques de travail, mais également un mode de vie sain et adapté.

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Manger de saison, une habitude à prendre !

Manger de saison, une habitude à prendre !

Stop aux fraises et aux courgettes en hiver !  Aujourd’hui, les français seraient 81% à faire attention à manger de saison. Mais pourquoi est-il si important de respecter la saisonnalité ?

 

Pourquoi manger de saison ?

Pour le goût. Si les fruits et légumes poussent au soleil, avec le temps nécessaire à leur maturation, ils développent toutes leurs saveurs. Hors saison, leur aveur n’est pas aussi intense car ils mûrissent pendant le transport. Manque de luminosité, de chaleur et de temps pour se développer. Ces facteurs ne laissent pas la chance aux fruits et légumes de révéler tous leurs arômes. On le remarque très facilement avec les tomates achetées en hiver contre les bonnes tomates du jardin en été…

Pour leur meilleure composition nutritionnelle. Grâce au respect du cycle de la nature qui offre tout ce dont nous avons besoin au bon moment ! En été, avec les hautes températures, notre corps dépense moins de calories. Il demande alors plus d’eau pour une bonne hydratation des cellules. Heureusement, les fruits et légumes de la saison en sont gorgés : courgettes, tomates, concombres, melon… En hiver, avec le froid et le manque de luminosité, notre corps nécessite de plus de nutriments. Notre système immunitaire, lui, a besoin d’être boosté en apportant de la Vitamine C et des antioxydants.

Moins de traitements chimiques et meilleur pour notre planète. Les fruits et légumes achetés hors saison ont de grandes chances de venir soit d’une récolte sous serre soit d’un pays lointain. Les récoltes sous serre sont aspergés de pesticides pour aider les fruits et légumes à se développer. Cela permet également de compenser le manque de luminosité et de nutriments dans le sol. Les pays lointains, eux, utilisent des engrais chimiques qui ne sont pas aussi réglementés qu’en France. Ces pesticides se retrouvent également dans les nappes phréatiques et ont un impact négatif important sur toute l’écologie.

Cela coûte moins cher. Les produits locaux et de saison demandent bien moins de coûts de transports et de taxes d’importation, ce qui se ressent sur le prix de vente.

 

Les saisons à respecter pour les fruits et légumes…et les autres ?

Les fruits et légumes ne sont pas les seuls à avoir une saisonnalité. Ainsi, viandes, poissons et fromages ont aussi leurs saisons à respecter. Manger de saison

Pour la viande, cette règle est d’autant plus importante dans le secteur du bio. En effet, les animaux passent plus de temps dans les alpages contrairement aux élevages industriels.
Les produits de la mer, eux, fluctuent en fonction de la disponibilité et de la demande du consommateur.
Enfin, le fromage étant obtenu à partir du lait, son goût dépend en grande partie du lait utilisé. Selon l’alimentation des animaux, le goût sera différent. En hiver ils sont nourris au foin, en été, ils se nourrissent d’alpages.

Manger de saison

Les fruits et légumes : 

En été : Melons et pastèques, fraises et fruits rouges, pêches, abricots, poivrons, tomates, concombres, courgettes, aubergines…

 En hiver : Kiwis, oranges et autres agrumes, pommes, poires, carottes, choux, toutes les courges, oignons, poireaux, navets, salsifis, betteraves…

 

La viande :

En été : La pintade, le poulet, le canard, le lapin et le veau.

En automne : il s’agit du gibier à cause de la période de la chasse : chevreuil, faisan, lièvre, sanglier…

En hiver : Chapon, dinde, oie que l’on retrouve sur nos tables de fêtes.

Manger de saison
Les produits de la mer de saison

 

 

Les produits de la mer :

En été : Sardines, moules, crevettes, calamars, maquereaux…

En hiver : lotte, grondin rouge, roussette, homard, langouste, huîtres, coquille Saint-Jacques…

Les fromages :

En été : Camembert, Coulommiers, Brie, Saint-Marcellin, Chaource, Époisses, Livarot, Maroilles, Munster, Saint-nectaire, Reblochon, Crottin de Chavignol…

En hiver : Tomes,  Ossau Iraty, fromages à pâtes persillées type bleus, Mont-d’or, Comté, Gruyère, Beaufort…

Les fromages de saison

Manger de saison est un geste simple pour la planète, en plus c’est économique ! Si vous ne connaissez pas la saison des aliments, renseignez-vous auprès des commerçants, ils sont souvent incollables sur les saisons de leurs produits.

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Sédentarité et douleurs musculaires

Sédentarité et douleurs musculaires

La sédentarité se caractérise par l’absence d’activité physique régulière. L’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité (l’ONAPS) estime que l’on est sédentaire lorsque l’on est assis(e) chaque jour 7 heures ou plus. Or en Europe, on en passe en moyenne 7h26 et en France, 70% de la population passent quotidiennement plus de 8 heures dans cette position.

A titre d’exemple, un travailleur du secteur tertiaire qui gare sa voiture à proximité de son bureau et dont les loisirs ne comportent que des activités paisibles comme le jardinage, le bricolage ou la pêche est un sédentaire, même s’il fait 8 ou 15 jours de ski par an ou 3 à 4 semaines de randonnées l’été.

Qu’est-ce qu’une douleur musculaire ? Sédentarité

La douleur musculaire, également appelée myalgie, est une souffrance qui atteint les muscles. Les zones les plus souvent touchées se situent au niveau des membres inférieurs et supérieurs, le cou et le dos. Suivant l’intensité des douleurs, les symptômes peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines.

 

Quelles sont les causes ?

Des études publiées sur les effets de la sédentarité au travail montrent que rester assis durant de longues heures favorise les troubles musculo-squelettiques, la première des maladies professionnelles à ce jour.
Cela représente donc un risque important et souvent sous-estimé. Aujourd’hui dans le monde, 5,3 millions de décès seraient liés à l’inactivité physique ; de plus, dans les pays développés, la sédentarité est reconnue comme première cause de mortalité évitable devant le tabagisme. Ce n’est donc pas seulement un risque professionnel mais une problématique de santé publique. sédentarité 

Sédentarité et douleurs musculaires

Comment prévenir ces douleurs ?

Hydratation :

Pour faire en sorte d’éviter les blessures musculaires, il faut impérativement :
• Echauffer vos muscles avant un effort
• Penser à faire des étirements

Ces deux points sont primordiaux et contribuent à protéger les muscles des tensions trop brutales et des étirements excessifs en plein effort. Il ne faut donc pas les négliger.

Un autre bon réflexe pour éviter les contractures musculaires est de s’hydrater correctement. En effet, l’eau permet de combler de potentiels déficits de magnésium. En buvant 1,5 L d’eau par jour, vous apportez à votre corps l’eau nécessaire pour la journée. sédentarité

 

Le chaud : Sédentarité

Il est assez facile d’atténuer ses contractures musculaires en utilisant la chaleur. Celle-ci peut avoir un effet relaxant et bénéfique contre les troubles musculo-squelettiques.
Elle permet :
• L’amélioration de la circulation sanguine ;
• L’augmentation de l’oxygénation des cellules ;
• L’accélération de l’élimination des déchets ;
• La réduction des tensions ;
• L’apaisement et la relaxation des tissus et du psychisme ;
• L’augmentation de la mobilité.

Pour obtenir cet ensemble de bénéfices :
• Appliquez des compresses chaudes en veillant à ce que la chaleur reste stable, sans variation brusque ;
• Utilisez une bouillotte ou des patchs chauffants vendus en pharmacie si vous le souhaitez.

L’échauffement :

Les différents éléments de l’échauffement musculaire préparent le corps à l’effort :
• Les muscles qui sont échauffés :
o sont plus élastiques que ceux qui sont froids (les risques de déchirures sont moindres) ;
o se préparent à l’exercice à effectuer (répétition des bons gestes) ;
• L’élasticité ligamentaire est elle aussi meilleure après un échauffement ;
• L’augmentation du rythme cardiaque et la vasodilatation préparent progressivement à l’effort ;
• Les poumons vont également être sollicités pour augmenter la cadence respiratoire.
Dans l’idéal, l’effort se fait moins de 10 minutes après l’échauffement afin que le corps soit dans les meilleures dispositions possible. Sédentarité

Les étirements : Sédentarité

La souplesse musculaire est importante, car elle permet de préparer les muscles, comme l’échauffement musculaire prépare à l’effort. 
Sédentarité                                                                                                                                                                                                                                                            L’étirement musculaire :
• réveille la sensibilité des muscles et permet d’obtenir un mouvement efficace, car plus souple.
• permet aussi de se préparer mentalement à l’exercice à venir ;
• favorise la récupération après l’effort en exerçant une action circulatoire de drainage, notamment les étirements passifs (réalisés grâce à une aide extérieure : objet, personne, poids du corps, etc.).

Prévenir les troubles musculo-squelettiques par des méthodes simples permet d’éviter des douleurs qui pourraient altérer la performance. Appliquer ces gestes au quotidien est donc un gain de temps non négligeable et qui permettent de préserver votre santé physique.

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Les 15 soft skills à maîtriser en entreprise

Les 15 soft skills à maîtriser en entreprise

Les soft skills, ou compétences comportementales, suscitent de plus en plus l’intérêt des entreprises. Salariés et Managers se doivent aujourd’hui de développer des qualités non professionnelles telles que la créativité ou l’empathie pour rester performants. En situation de crise ou de changement comme nous vivons actuellement, c’est ce qui permet à certains collaborateurs de se différencier des autres et de mener le bateau à flot !

Les soft skills à maîtriser

La résolution de problèmes

Dans un contexte de changement, les collaborateurs doivent être orientés solution. Ils doivent être en mesure d’améliorer une situation par eux mêmes rapidement ne pas impacter la performance dans la durée. soft skills

La confiance

C’est à la fois la confiance en soi, pour faire face, mais aussi la confiance aux autres et la confiance en l’avenir.

L’intelligence émotionnelle

 L’intelligence émotionnelle, ou la gestion des émotions, est le fait de  partir du postulat qu’il est possible de prendre du recul et identifier ses émotions et celles des autres afin de ne plus les subir.

L’empathie

Très liée l’intelligence émotionnelle, l’empathie est le fait de comprendre la réalité de l’autre et de s’adapter pour avancer ensemble. soft skills

 

La communication

Pour faire passer le message que l’on souhaite faire passer, il faut être clair et précis. La communication, c’est aussi ne pas avoir peur de dire les choses pour éviter l’effet « post-it », situation dans laquelle rien n’est dit et tout explose à un moment souvent non approprié.

 

La gestion du temps

Cette notion part du fait de ne pas multiplier les tâches, ne pas subir le quotidien, et d’identifier les éléments qui font perdre du temps. En tête, le téléphone portable sur lequel nous passons de plus en plus de temps. Or, arrêter une tâche et la recommencer quelques temps après fait perdre environ 30% d’efficacité, le temps de se remettre sur le sujet. soft skills

 

La gestion du stress

 Il n’est pas normal d’être stressé chroniquement. Cela demande de l’énergie et est donc très fatiguant. Le cerveau a alors plus de mal à prendre des décisions, il devient alors plus difficile de travailler, d’être créatif, d’être confiant. 

La créativité

Il s’agit surtout de créer des connections entre les choses, les idées et les personnes. 

L’audace

C’est la capacité à oser. Tenter quelque chose de nouveau, proposer des idées nouvelles mène parfois à de grandes réussites.

La motivation

Il ne s’agit pas seulement de trouver de la motivation mais aussi d’en donner. Il faut  s’entraîner à donner un sens à ce que l’on fait. Par exemple, lorsque l’on perd l’envie d’aller courir, il faut en analyser le côté bénéfique comme les bienfaits sur sa santé physique et mentale, et foncer.

 

 

L'audace

Vision, visualisation

C’est la capacité à voir le chemin pour arriver à l’objectif. En sport de haut niveau, la visualisation est utilisée pour se préparer mentalement avant une épreuve. Elle permet de se projeter pour mieux préparer son mental. Cette technique est applicable en entreprise, pour se préparer avant une réunion importante ou une prise de parole en public par exemple. soft skills

 

La présence

On passe un temps considérable perdu dans nos pensées. Pourtant, il faut savoir être présent à la fois physiquement et mentalement pour être performant.

 

Le sens du collectif

Une équipe n’est pas seulement un rassemblement d’individus. Une équipe doit être un véritable groupe de travail. Chaque membre doit œuvrer non pas individuellement mais avec tous les autres pour atteindre un objectif commun.

 

La curiosité

Elle permet à la fois d’apprendre de nouvelles choses, mais aussi d’apprendre des autres et de soi. soft skills

Les compétences techniques sont fondamentales pour assurer une mission, mais elles ne suffisent plus. Il faut compter également sur les qualités humaines, ces savoir-être particulièrement appréciés par les entreprises et de plus en plus valorisés.

Le rôle du Manager dans la démarche QVT

Le rôle du Manager dans la démarche QVT

Le rôle des managers ne cesse d’évoluer. Le management par la bienveillance, fait de plus d’écoute et d’accompagnement prend une place prépondérante au sein des entreprises. Aujourd’hui, les DRH placent la Qualité de Vie au Travail dans le Top 3 de leurs priorités pour 2020. Alors, comment les managers peuvent-ils influencer les résultats de leurs équipes en jouant sur des aspects « bien-être » pour développer la performance ? 

Le rôle du Manager

Le Manager, pilier pour améliorer la qualité de vie au travail

C’est un fait : un salarié épanoui est plus productif, voire même plus créatif.  L’épanouissement d’un collaborateur ne saurait se limiter à la qualité des outils, avantages ou infrastructures mis à sa disposition. Selon une étude publiée sur Harvard Business Review, 64% des salariés associent la qualité de vie professionnelle au respect. 58% l’associent à la reconnaissance. Des résultats qui soulignent l’importance du management et du rôle du manager. Ce dernier est garant du maintien du cercle vertueux qui met la QVT au service de la performance individuelle et collective. C’est à lui de motiver, d’encourager et d’accompagner les collaborateurs au quotidien.

Reconnaissance et responsabilisation comme facteurs de la performance

La valorisation d’initiatives personnelles est souvent sous-estimée. Un manager aura pourtant tout intérêt à souligner et mettre en avant les actions « moteurs ». Il a également intérêt à souligner la prise de responsabilités d’un membre de son équipe et à l’y encourager. Le manager doit pouvoir permettre à ses équipes de se situer dans le projet global de l’entreprise. Il est important qu’ils prennent conscience de leur apport et des liens qui les unissent aux autres acteurs de l’entreprise. C’est cette conscience de faire partie d’un tout qui génèrera la fierté d’appartenance dont découlera un investissement plus grand.

Reconnaître la qualité du travail accompli et responsabiliser ses équipes sont donc des éléments clés. Ils doivent permettre au manager de donner plus d’autonomie à ses collaborateurs. Pour créer de la confiance et de l’engagement, il faut pouvoir inclure les membres de l’équipe. Aussi bien dans la prise de décision ou dans le processus de création d’un projet par exemple, selon une méthode agile. Il faut donner du sens pour permettre au salarié d’être réellement acteur de son poste et de s’épanouir.

L’organisation du travail pour réduire le stress

Le manager se doit d’être à l’écoute de ses équipes et de ce qui s’en dégage. Cela permettra d’identifier les risques psycho-sociaux, les situations provoquant du stress et pouvant entraîner démotivation et désengagement chez un collaborateur. C’est ainsi qu’il sera le plus à même d’accompagner son équipe dans la gestion de la charge de travail. Il pourra alors proposer de la flexibilité. C’est-à-dire des horaires flexibles, la possibilité de télé-travailler, ne pas planifier de réunions tôt le matin ou tard le soir… Cela lui permettra également d’identifier des problèmes fonctionnels ou relationnels. Pour permettre à ses équipes de passer outre certaines difficultés et d’évoluer, le manager doit également avoir conscience de son rôle dans l’accompagnement de ses collaborateurs en termes de montée en compétences et de développement personnel.

Semaine de la Qualité de Vie au Travail - 15 au 19 juin 2020

L’environnement pour assurer le bien – être au travail

Le manager peut anticiper et remonter les besoins ou suggestions des équipes. Il pourra alors agir en direct sur certains aspects propres à l’environnement physique de travail. Il se doit également d’œuvrer à la cohésion de son équipe. Cela passe par des actions de team-building par exemple, des déjeuners ou points informels.

Le manager, pour accompagner la démarche QVT de son entreprise, doit permettre à son équipe d’évoluer. Evoluer dans un cadre à la fois plus serein et plus propice à une performance optimale.

 

Chaque acteur de l’entreprise a son rôle à jouer pour assurer une bonne Qualité de Vie au Travail. Le Manager a une place toute particulière et agit comme un élément fédérateur dans l’organisation. Un Manager engagé dans une démarche QVT permet une amélioration du bien-être au travail de ses collaborateur, et donc de leur performance.

Semaine de la QVT : du 15 au 19 juin !

Semaine de la QVT : du 15 au 19 juin !

Une bonne Qualité de Vie au Travail (QVT) permet de réduire le taux d’absentéisme et de turn-over. Cela passe par un meilleur épanouissement professionnel et une meilleure prévention des risques psycho-sociaux. Elle permet de réduire les coûts de recrutement et contribue à maintenir l’implication des salariés, plus investis, plus productifs.

Pour le salarié, la QVT permet de ne pas subir le travail mais de le vivre comme un facteur de réalisation personnelle. Elle permet également de donner du sens à sa place en entreprise. L’entreprise est une organisation sociale constituée d’êtres humains aux rapports complexes, interdépendants les uns des autres. Veiller à préserver un environnement sain permet de prévenir les risques psychosociaux, et de préserver la dignité de chacun. Comment améliorer les conditions de travail des salariés ? Éléments de réponse dans cet article.

 

La QVT contribue à la performance de l’entreprise pour 97% des salariés et 99% des dirigeants !

Comment améliorer la QVT ?

85% des salariés estiment que l’usage des technologies numériques a eu un impact positif sur leur qualité de vie au travail !

Le relationnel étant primordial dans la perception de la qualité de vie au travail, il est nécessaire de mettre au point des actions. Ces actions favoriseront aussi bien l’entente générale que la communication en interne. Cela permettra de consolider le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Il est possible de fédérer les salariés autour d’évènements collectifs en représentant par exemple l’entreprise à une course caritative. L’entreprise peut également organiser des sorties culturelles entre collègues ou réaliser un journal d’entreprise. L’objectif est de mettre en place des actions qui permettront aux uns et aux autres de se connaître au travail mais aussi en dehors.

 

D’autre part en ce qui concerne l’espace de travail, il convient de vérifier qu’il est adapté à l’exécution des tâches de chacun. Il se doit d’être optimisé pour faciliter le travail et que les bureaux favorisent une bonne cohabitation sans parasitage. Il existe par exemple des dispositifs qui permettent de créer un « bruit blanc » en open-space. Cela permet de réduire la cacophonie et favoriser la concentration et facilite le « vivre ensemble ». Il est également important de veiller à l’entretien du matériel utilisé. Les salariés doivent avoir confiance dans leurs outils et ne prennent pas de risques.

 .

En ce qui concerne la santé au travail, il est possible de mettre en place des mesures de prévention. Pour cela, il faut se baser sur l’analyse de situation d’accidents ou d’incidents déjà expérimentés par l’entreprise. L’entreprise peut créer des fiches qui serviront à rapporter les incidents, sensibiliser les salariés. L’objectif est également de vérifier qu’ils connaissent les risques liés à l’utilisation de leurs outils.

 

La formation en continu permet également de maintenir un haut niveau de compétences sur les outils utilisés. Elle permet de prévenir les risques et favorise également le développement professionnel des salariés. On peut enfin prendre régulièrement en considération les plaintes et les demandes des salariés.

 

Le sport et le team-building, deux moyens d’améliorer la qualité de vie au travail

 

Le sport permet en effet d’améliorer la santé physique au travail (prévention des troubles Musculo-squelettique, lutte contre les accidents de travail…) et psychologique (management, transmission de l’information, lutte contre la démotivation…).

29 % des Français restent assis plus de 5 h par jour. Or, la sédentarité n’est pas sans conséquence. Une activité physique et sportive permet de lutter contre le stress et le surmenage. Ainsi, certaines entreprises essayent d’aménager leurs espaces professionnels afin de rendre le lieu de travail plus actif.

L’organisation d’un séminaire sportif représente sans doute une bonne alternative pour les structures. En effet, certaines structure n’ont pas la possibilité de faire des aménagements dans leurs locaux. Si l’efficacité des opérations de team-building est difficilement quantifiable, elles sont reconnues pour avoir des effets bénéfiques sur la QVT.

Enfin, l’essentiel est de se bouger, faire des gestes, des mouvements dynamiques, le tout en conscience d’un corps vivant et actif. L’objectif est de favoriser l’éveil, la vigilance et l’attention, de stimuler les fonctions vitales. Le tout pour entretenir la machine et conserver un équilibre physique et psychique par la prise en compte du corporel.

 

Par des actions simples, il est facile d’améliorer sa Qualité de Vie au Travail, et ce dès aujourd’hui !

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Découvrez notre nouveau site internet !

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ATID Consulting est fier de vous présenter son nouveau site internet !

Depuis la fusion de Sportonus et d’ATID Consulting en 2017, notre cabinet de conseil et organisme de formation connait une évolution constante. Il propose une offre globale permettant d’améliorer la qualité de vie au travail, le bien-être et l’engagement de vos collaborateurs.

Avec l’envie constante de faciliter l’accès à l’information et de vous proposer du contenu qualitatif, notre site fait peau neuve. En effet, vous trouverez un site plus intéractif, plus ergonomique et en accord avec notre crédo :  transposer les valeurs du monde du sport de haut niveau à celui de l’entreprise.

Sur notre site, vous trouverez désormais un détail de nos offres Prévention Santé, Programme HEAD, Management, Evènementiel. De plus, une partie blog, dans laquelle vous retrouverez nos actus, des témoignages de nos interventions ou encore des conseils pour vous accompagner au mieux.

Bonne visite !

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Les douleurs musculaires au bureau

Les douleurs musculaires au bureau

Les douleurs musculaires : définition

Les douleurs musculaires, aussi appelées troubles musculosquelettiques (TMS), sont des maladies professionnelles courantes.

Les TMS représentent 70% des maladies professionnelles déclarées : le nombre de cas déclarés augmente de 20% par an !  – D’après le Figaro Santé

Comment apparaissent les TMS ? Selon l’INRS, ils affectent les tissus mous à savoir les muscles et les tendons et se traduisent par des douleurs et une gêne fonctionnelle. Bien que la définition des TMS soit relativement floue, ces douleurs ont un point commun essentiel : elles proviennent d’une inéquation entre les capacités du corps et les sollicitations ou contraintes auxquels il est exposé.

Les douleurs musculaires sont également définies comme un ensemble de pathologies pouvant être très différentes les unes des autres : cervicalgies, tendinites, lombalgies… Lors d’un travail sur écran, ce sont ceux de la nuque, des épaules, de la région lombaire, des poignets et des mains qui sont plus particulièrement atteints. D’une manière générale, la douleur signale à l’organisme d’arrêter de travailler. Chaque douleur à sa signification et son niveau de gravité à ne pas négliger.

Suite à un effort, les douleurs musculaires apparaissent 24 à 48 heures après… En fonction des lésions ou de l’accumulation de certaines substances au niveau des muscles, les symptômes sont différents.

Quelles sont les causes des douleurs musculaires ?

 La plupart des TMS apparaissent dans la durée et ont, en général, plusieurs causes. Il existe plusieurs types de facteurs, notamment des facteurs physiques et mécaniques, des facteurs organisationnels et psychosociaux et des facteurs individuels. Avec la montée du télétravail, ces douleurs musculaires se manifestent de plus en plus, à cause de l’installation à son poste de travail qui n’est pas toujours optimale. Ces facteurs de risques peuvent être nombreux et s’additionner :

douleurs musculaires

Les facteurs physiques et mécaniques :

  • Mouvements répétitifs
  • Postures statiques prolongées
  • Les vibrations
  • Le manque de lumière
  • L’exposition prolongée au froid
  • La manutention de charges

Les facteurs organisationnels et psychosociaux :

Ils sont très difficiles à appréhender et à faire accepter. Pourtant, il ne faut pas les négliger car ils sont source de beaucoup de stress, de fatigue et d’anxiété qui a leur tour entraineront l’apparition de TMS.

  • Un rythme de travail très dense
  • Une absence de pause
  • Une faible autonomie
  • Des longues journées de travail
  • Un manque de satisfaction personnelle
  • Un manque de reconnaissance
  • Une intimidation, un harcèlement ou une discrimination

Les facteurs individuels :

  • L’âge, le sexe
  • La capacité physique
  • Les antécédents médicaux
  • Les modes de vie et habitudes

 

Quels sont les symptômes des troubles musculosquelettiques ? 

Les TMS se manifestent le plus fréquemment par la douleur. Ils peuvent provoquer des raideurs articulaires, des rougeurs, des gonflements, des engourdissements, un raccourcissement des muscles ou encore des picotements.

Les symptômes se présentent sous différentes phases et peuvent être de plus en plus graves. Tout d’abord, des douleurs et une fatigue peuvent apparaitre mais disparaissent le soir et pendant les jours de repos. Ces douleurs n’ont aucun impact sur la performance au travail. Lorsque cela s’aggrave, les douleurs et la fatigue persistent le soir et impactent la performance au travail. Enfin, la dernière phase est la faiblesse. Les douleurs et la fatigue persistent pendant les jours de repos. L’exécution du travail devient difficile et des insomnies peuvent apparaître. Soyez vigilants face à ces manifestations !

Les douleurs sont donc une alerte. Elles signalent aux muscles et aux tendons qu’ils ont besoin de repos et de récupération. Plus les symptômes sont détectés tôt, plus on peut agir rapidement. C’est pourquoi, il est important de connaitre chaque douleur afin de pouvoir la détecter.

 

Quels sont les types de douleurs musculaires ?

  • Les courbatures : sont un phénomène naturel, d’inflammation du muscle. En effet, elles sont dues à l’élimination des déchets accumulés pendant l’effort et à la reconstruction des éléments endommagés dans les cellules musculaires et la réparation prend 2 à 5 jours selon l’étendue des dégâts.
  • Les crampes sont une contraction soudaine et brève d’un muscle. En revanche, elles ne sont pas toujours liées à l’activité physique.
  • L’élongation est un étirement du muscle avec déchirure de quelques fibres et sans saignement.
  • La déchirure musculaire survient quand le muscle a été trop sollicité, ou qu’il n’a pas eu le temps de bien se reconstruire avant de refaire un effort. Une petite partie du tissu musculaire s’est déchirée et provoque un hématome. Elle demande donc un arrêt immédiat de l’exercice et un repos de 3 à 5 semaines.
  • La rupture partielle est une grosse déchirure. Elle est très douloureuse et oblige le sportif à cesser son activité immédiatement. Le muscle déjà très fragilisé a été sollicité brutalement et s’est rompu sur une grande partie. La récupération prend donc plusieurs mois.
  • La rupture complète encore plus grave, nécessite 6 mois de repos, et doit donc souvent être soignée par une opération chirurgicale et des séances de rééducation.
  • La contracture ressemble à une courbature, mais où le muscle reste contracté en permanence, comme une boule. La douleur peut durer 10 à 20 jours, nécessite du repos et des massages réguliers. C’est la douleur ressentie dans les douleurs musculaires.

 

Les conséquences des TMS

En plus des douleurs musculaires provoquées par les TMS, les conséquences sont multiples et peuvent être bien plus graves.

Du côté des salariés, ces douleurs répétitives peuvent entrainer une restriction de l’aptitude, un handicap, et voire même une incapacité et la perte de travail.

Du côté des entreprises, les conséquences sont également pesantes. Tout d’abord, une augmentation du taux d’absentéisme, une baisse de la productivité, plus d’organisation pour accueillir et encadrer des remplaçants,  un turn over élevé et également, des difficultés de recrutement.

Pour pallier à cela, il est important de prévenir les troubles musculosquelettiques. En effet, mieux vaut prévenir que guérir !

Les solutions pour prévenir les troubles musculosquelettiques

  • Bien s’hydrater :

Il est recommandé de s’hydrater régulièrement, c’est-à-dire 1 à 2 h avant le début d’une activité physique puis fréquemment au cours de l’effort et enfin, lors de la phase de récupération. De plus, la sensation de soif est un symptôme déjà avancé de déshydratation. Il ne faut donc surtout pas attendre de ressentir la soif pour boire. Des eaux alcalines, riches en minéraux contribuent à tamponner l’acidité musculaire et à limiter les risques de crampe.

  • Bien s’alimenter :

Une alimentation adaptée est indispensable à la pratique d’un sport. Certains régimes pauvres en « sucres » peuvent amener le corps à manquer d’énergie au cours de l’effort. Privé de carburant, le corps puise dans les muscles pour utiliser les stocks de protéines. Cette alternative n’est pas souhaitable car elle entame la masse musculaire et affaiblit l’organisme.  En conclusion, respectez vos besoins journaliers en protéines et enrichissez vos repas de fruits et de légumes.

  • Bien dormir :

Le sommeil est l’un des facteurs clés de la performance des sportifs de haut niveau comme des sportifs loisirs. Source de repos et de récupération accrue, le sommeil permet de réguler les émotions et la satiété. C’est pourquoi, les différentes phases du sommeil doivent être respectées. De plus, une fatigue accumulée affaiblit l’organisme et le rend plus vulnérable aux blessures.

  • Avoir un entrainement adapté :

Les blessures musculaires sont le signal que le corps ne travaille pas dans des conditions favorables. Il est recommandé de ne pas négliger la phase d’échauffement progressive avant de se lancer dans le cœur de l’activité physique. En effet, cela permet aux muscles de se préparer à l’effort sans passer brutalement du repos à l’activité. La charge d’entraînement doit être adaptée à votre rythme de vie. En clair, l’activité physique même légère, si elle est régulière, contribue à réduire les effets du stress et de la fatigue psychique.

  • S’étirer régulièrement :

Pour être bénéfiques, les étirements doivent être bien conduits et ne pas être appliqués jusqu’à la douleur. De plus, ils peuvent redonner de l’amplitude fonctionnelle, réduire le risque de blessures et améliorer la force. Leur avantage réside également dans leurs capacités relaxantes par une libération des tensions accumulées dans les muscles. Ces tensions musculaires pouvant être à l’origine de blessures si l’organisme est soumis à un effort trop brutal. Le recours à des professionnels de l’activité physique peut là aussi s’avérer judicieux pour accompagner son corps dans l’effort et sans faux pas.

 

Ces solutions de prévention ne sont pas à négliger. Elles permettent non seulement de réduire le risques de douleurs musculaires mais contribuent également à améliorer la qualité de vie au travail des salariés.

Pour être performant, l’équilibre physique, mental et émotionnel est indispensable. ATID Consulting vous apporte des solutions sur mesure, basées sur le modèle du sport de haut niveau, pour maintenir cet équilibre. Pour plus d’informations, contactez-nous.

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Un challenge connecté pour l’après cancer

Un challenge connecté pour l’après cancer

ATID Consulting est heureux d’avoir accompagné l’Institut Rafaël pour la création et la réalisation de la première semaine de l’après cancer autour d’un challenge connecté : l’ACC.

L’Institut Rafaël : la maison de l’après cancer

L’Institut Rafaël offre aux patients des programmes de réhabilitation personnalisés leur permettant de retrouver un équilibre de vie après le cancer.

Le but de ce premier challenge connecté a été  double. D’un part, de sensibiliser sur les bienfaits de l’activité physique, d’autre part, de fédérer un maximum de participants afin de récolter des dons pour financer l’Institut.

L’Après Cancer Challenge, qu’est-ce que c’est ?

Nous vous avons lancé le défi de relier et gravir les 7 plus hauts sommets du monde et d’atteindre l’objectif des 100 000 kms à travers une course connectée.

Les inscrits au challenge ont participé en équipe de 5 personnes pour atteindre l’objectif commun et agir pour l’après cancer. Chaque pas ou activité physique permettait de faire monter le compteur de kilomètres. Ces derniers ce sont transformés en dons pour l’Institut Rafaël et ont ainsi permis un accompagnement d’un plus grand nombre de patients.

L’ACC en chiffres :

Bravo et merci aux 638 participants grâce à qui nous avons pu parcourir 28 036 kilomètres.

Grâce à vous, durant cette semaine :

39 831 718 pas réalisés

9 335 pas parcourus par jour en moyenne par participant

58% de l’activité des participant en augmentation

Nous avons parcouru l’équivalent de :

  • 1 aller/retour Paris/Ushuaïa
  • 661 marathons

Merci  également aux entreprises partenaires. En soutenant le projet, leurs nombreux collaborateurs se sont mobilisés tout au long de la semaine : ALTEN, ARTEMYS, AXANTIS, DAVIS POLK&WARDWELL, FRENSENIUS KABI France, GROUPAMA PVL.

L’équipe de l’Orléans Loiret Basket, des Espoirs du Stade Français Paris ont aussi contribué au challenge, en faisant compter leurs pas parcourus pendant leurs matchs respectifs pendant la semaine du 21 septembre.

Enfin, nous tenons à remercier la marraine de l’événement, Christine Kelly pour sa bienveillance et son accompagnement quotidien. D’autres personnalités ont aussi apporté leur soutien et nous ont aidé à faire rayonner ce challenge. Muriel Hurtis, Christelle Daunay, Cyril Benzaquen, Pascal Papé, François Trinh-Duc, Jean-Marc Mormeck, Jean-Michel Fauvergue.

« Bravo à tous. Les trophées, les pas, les points, la compétition c’est bien, mais n’oublions pas que nous avons débloquée des fonds TOUS ENSEMBLE ! C’est juste magnifique et merci à ceux qui ont créé cette animation et merci à l’Institut Rafaël qui aide les patients à aller mieux » K@reen

« Ce Challenge sportif et solidaire est une très bonne initiative. Il permet, en effet, d’être à la portée de tous, y compris, durant les congés et de participer à son niveau à faire avancer une bonne cause tout en marchant ou pratiquant une activité sportive. Il offre également l’opportunité de sensibiliser chacun(e) aux bienfaits du sport ? Dans l’ensemble, nos collaborateurs ont assez vite adhéré au concept et trouvé l’idée sympa et originale. »  Stéphanie, Responsable Communication Groupe ARTEMYS

Sportivement,

ATID Consulting

Nos conseils pour une bonne récupération sportive

La récupération est une phase importante pour toute personne pratiquant une activité physique. Le sport entraîne un stress sur le corps. C’est seulement après avoir récupéré complètement que le corps s’adapte, pour être plus fort et plus performant.

Espacer les séances et laisser suffisamment de temps de repos est un premier pas indispensable. Il permet d’ éviter le surentraînement et de récupérer correctement. A part le repos, il existe plusieurs pratiques pour faciliter et améliorer la récupération :

Bien s’hydrate

L’activité physique entraîne une perte d’eau par la sudation, et impacte le mécanisme du corps. Il faut donc boire suffisamment avant, pendant et après l’effort.
Cette perte d’eau s’accompagne également d’une perte de minéraux (sodium, potassium, etc.). Une eau minérale gazeuses peut alors être consommée après l’activité. Cela permet de compenser cette perte, mais il ne faut pas en abuser car elles sont souvent très riches en sodium. Évitez donc les boissons énergétiques ou les boissons d’efforts industrielles.

Bien manger

Le sport représente une dépense énergétique importante. Afin de restaurer votre stock de glycogène (réserve de sucre contenue dans les muscles), vous devez consommer suffisamment de glucides lors du repas suivant votre séance. Si vous ne pouvez pas prendre de repas après votre séance, pensez à prendre une collation (fruits, fruits secs par exemple).
Vous devez également consommer suffisamment de protéine (viande, poisson, œufs ou légumineuse) pour reconstruire les tissus « abimés » par l’effort. Privilégiez toujours une alimentation naturelle et de qualité.

Bien dormir

C’est un point clé de la récupération. Il est recommandé de dormir au minimum 7 heures par nuit. Nous produisons des hormones de croissance qui permettent la récupération et la croissance musculaires et qui sont sécrétées pendant notre sommeil.

Se masser

Les massages ou les auto-massages (massages pratiqués seul) sont une technique de récupération de plus en plus populaire chez les sportifs. Depuis quelques années, vous pouvez trouver tout un tas d’outils de massage dans les grands magasins de sport (rouleaux, balles, etc.).
Les massages vont permettre de mobiliser les différentes couches de tissus (peau, fascias, muscles) et leur permettre de mieux se régénérer. Il existe plusieurs types de massages

– Les massages superficiels : on appuie modérément et on passe d’une zone à l’autre. Ils sont agréables et non douloureux.
– Les massages profonds : on reste plus longtemps sur une même zone en cherchant les zones de tension (« trigger point » en anglais). Ils sont douloureux sur le moment, mais peuvent être très utiles pour relâcher des zones chroniquement tendues (nuque, fléchisseurs de hanche, etc.).

Bouger

Notre corps est fait pour bouger. Pendant la récupération, il est également bon de bouger (marche active, séance à intensité réduite, mobilisations articulaires, etc.). Cela permet une meilleure circulation et une meilleure hydratation des tissus.

Utiliser le chaud et le froid lors des douches

Juste après le sport, une douche froide aura pour effet de freiner les inflammations et ainsi de faciliter la récupération. Une douche ou un bain chaud un peu plus tard relâcheront quant à eux vos muscles et participeront également à la récupération.

La récupération est donc d’abord une question d’hygiène de vie. Le sommeil et l’alimentation en sont 2 facteurs clés. Mais il existe aussi des techniques un peu plus spécifiques, comme les massages et les douches froides qui permettent de d’accélérer le processus.
Tous ces points nécessitent d’être testés pour être utilisés au mieux. C’est finalement en connaissant votre corps et ses réactions que vous récupérerez de manière optimale.

Pour aller plus loin, nous mettons en place des ateliers pour vous apprendre comment mieux récupérer et éviter ainsi les troubles musculo-squelettiques.: https://www.atid-consulting.com/preventionsanteatelier/