Manger de saison, une habitude à prendre !

Manger de saison, une habitude à prendre !

Stop aux fraises et aux courgettes en hiver !  Aujourd’hui, les français seraient 81% à faire attention à manger de saison. Mais pourquoi est-il si important de respecter la saisonnalité ?

 

Pourquoi manger de saison ?

Pour le goût. Si les fruits et légumes poussent au soleil, avec le temps nécessaire à leur maturation, ils développent toutes leurs saveurs. Hors saison, leur aveur n’est pas aussi intense car ils mûrissent pendant le transport. Manque de luminosité, de chaleur et de temps pour se développer. Ces facteurs ne laissent pas la chance aux fruits et légumes de révéler tous leurs arômes. On le remarque très facilement avec les tomates achetées en hiver contre les bonnes tomates du jardin en été…

Pour leur meilleure composition nutritionnelle. Grâce au respect du cycle de la nature qui offre tout ce dont nous avons besoin au bon moment ! En été, avec les hautes températures, notre corps dépense moins de calories. Il demande alors plus d’eau pour une bonne hydratation des cellules. Heureusement, les fruits et légumes de la saison en sont gorgés : courgettes, tomates, concombres, melon… En hiver, avec le froid et le manque de luminosité, notre corps nécessite de plus de nutriments. Notre système immunitaire, lui, a besoin d’être boosté en apportant de la Vitamine C et des antioxydants.

Moins de traitements chimiques et meilleur pour notre planète. Les fruits et légumes achetés hors saison ont de grandes chances de venir soit d’une récolte sous serre soit d’un pays lointain. Les récoltes sous serre sont aspergés de pesticides pour aider les fruits et légumes à se développer. Cela permet également de compenser le manque de luminosité et de nutriments dans le sol. Les pays lointains, eux, utilisent des engrais chimiques qui ne sont pas aussi réglementés qu’en France. Ces pesticides se retrouvent également dans les nappes phréatiques et ont un impact négatif important sur toute l’écologie.

Cela coûte moins cher. Les produits locaux et de saison demandent bien moins de coûts de transports et de taxes d’importation, ce qui se ressent sur le prix de vente.

 

Les saisons à respecter pour les fruits et légumes…et les autres ?

Les fruits et légumes ne sont pas les seuls à avoir une saisonnalité. Ainsi, viandes, poissons et fromages ont aussi leurs saisons à respecter. Manger de saison

Pour la viande, cette règle est d’autant plus importante dans le secteur du bio. En effet, les animaux passent plus de temps dans les alpages contrairement aux élevages industriels.
Les produits de la mer, eux, fluctuent en fonction de la disponibilité et de la demande du consommateur.
Enfin, le fromage étant obtenu à partir du lait, son goût dépend en grande partie du lait utilisé. Selon l’alimentation des animaux, le goût sera différent. En hiver ils sont nourris au foin, en été, ils se nourrissent d’alpages.

Manger de saison

Les fruits et légumes : 

En été : Melons et pastèques, fraises et fruits rouges, pêches, abricots, poivrons, tomates, concombres, courgettes, aubergines…

 En hiver : Kiwis, oranges et autres agrumes, pommes, poires, carottes, choux, toutes les courges, oignons, poireaux, navets, salsifis, betteraves…

 

La viande :

En été : La pintade, le poulet, le canard, le lapin et le veau.

En automne : il s’agit du gibier à cause de la période de la chasse : chevreuil, faisan, lièvre, sanglier…

En hiver : Chapon, dinde, oie que l’on retrouve sur nos tables de fêtes.

Manger de saison
Les produits de la mer de saison

 

 

Les produits de la mer :

En été : Sardines, moules, crevettes, calamars, maquereaux…

En hiver : lotte, grondin rouge, roussette, homard, langouste, huîtres, coquille Saint-Jacques…

Les fromages :

En été : Camembert, Coulommiers, Brie, Saint-Marcellin, Chaource, Époisses, Livarot, Maroilles, Munster, Saint-nectaire, Reblochon, Crottin de Chavignol…

En hiver : Tomes,  Ossau Iraty, fromages à pâtes persillées type bleus, Mont-d’or, Comté, Gruyère, Beaufort…

Les fromages de saison

Manger de saison est un geste simple pour la planète, en plus c’est économique ! Si vous ne connaissez pas la saison des aliments, renseignez-vous auprès des commerçants, ils sont souvent incollables sur les saisons de leurs produits.

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Sédentarité et douleurs musculaires

Sédentarité et douleurs musculaires

La sédentarité se caractérise par l’absence d’activité physique régulière. L’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité (l’ONAPS) estime que l’on est sédentaire lorsque l’on est assis(e) chaque jour 7 heures ou plus. Or en Europe, on en passe en moyenne 7h26 et en France, 70% de la population passent quotidiennement plus de 8 heures dans cette position.

A titre d’exemple, un travailleur du secteur tertiaire qui gare sa voiture à proximité de son bureau et dont les loisirs ne comportent que des activités paisibles comme le jardinage, le bricolage ou la pêche est un sédentaire, même s’il fait 8 ou 15 jours de ski par an ou 3 à 4 semaines de randonnées l’été.

Qu’est-ce qu’une douleur musculaire ? Sédentarité

La douleur musculaire, également appelée myalgie, est une souffrance qui atteint les muscles. Les zones les plus souvent touchées se situent au niveau des membres inférieurs et supérieurs, le cou et le dos. Suivant l’intensité des douleurs, les symptômes peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines.

 

Quelles sont les causes ?

Des études publiées sur les effets de la sédentarité au travail montrent que rester assis durant de longues heures favorise les troubles musculo-squelettiques, la première des maladies professionnelles à ce jour.
Cela représente donc un risque important et souvent sous-estimé. Aujourd’hui dans le monde, 5,3 millions de décès seraient liés à l’inactivité physique ; de plus, dans les pays développés, la sédentarité est reconnue comme première cause de mortalité évitable devant le tabagisme. Ce n’est donc pas seulement un risque professionnel mais une problématique de santé publique. sédentarité 

Sédentarité et douleurs musculaires

Comment prévenir ces douleurs ?

Hydratation :

Pour faire en sorte d’éviter les blessures musculaires, il faut impérativement :
• Echauffer vos muscles avant un effort
• Penser à faire des étirements

Ces deux points sont primordiaux et contribuent à protéger les muscles des tensions trop brutales et des étirements excessifs en plein effort. Il ne faut donc pas les négliger.

Un autre bon réflexe pour éviter les contractures musculaires est de s’hydrater correctement. En effet, l’eau permet de combler de potentiels déficits de magnésium. En buvant 1,5 L d’eau par jour, vous apportez à votre corps l’eau nécessaire pour la journée. sédentarité

 

Le chaud : Sédentarité

Il est assez facile d’atténuer ses contractures musculaires en utilisant la chaleur. Celle-ci peut avoir un effet relaxant et bénéfique contre les troubles musculo-squelettiques.
Elle permet :
• L’amélioration de la circulation sanguine ;
• L’augmentation de l’oxygénation des cellules ;
• L’accélération de l’élimination des déchets ;
• La réduction des tensions ;
• L’apaisement et la relaxation des tissus et du psychisme ;
• L’augmentation de la mobilité.

Pour obtenir cet ensemble de bénéfices :
• Appliquez des compresses chaudes en veillant à ce que la chaleur reste stable, sans variation brusque ;
• Utilisez une bouillotte ou des patchs chauffants vendus en pharmacie si vous le souhaitez.

L’échauffement :

Les différents éléments de l’échauffement musculaire préparent le corps à l’effort :
• Les muscles qui sont échauffés :
o sont plus élastiques que ceux qui sont froids (les risques de déchirures sont moindres) ;
o se préparent à l’exercice à effectuer (répétition des bons gestes) ;
• L’élasticité ligamentaire est elle aussi meilleure après un échauffement ;
• L’augmentation du rythme cardiaque et la vasodilatation préparent progressivement à l’effort ;
• Les poumons vont également être sollicités pour augmenter la cadence respiratoire.
Dans l’idéal, l’effort se fait moins de 10 minutes après l’échauffement afin que le corps soit dans les meilleures dispositions possible. Sédentarité

Les étirements : Sédentarité

La souplesse musculaire est importante, car elle permet de préparer les muscles, comme l’échauffement musculaire prépare à l’effort. 
Sédentarité                                                                                                                                                                                                                                                            L’étirement musculaire :
• réveille la sensibilité des muscles et permet d’obtenir un mouvement efficace, car plus souple.
• permet aussi de se préparer mentalement à l’exercice à venir ;
• favorise la récupération après l’effort en exerçant une action circulatoire de drainage, notamment les étirements passifs (réalisés grâce à une aide extérieure : objet, personne, poids du corps, etc.).

Prévenir les troubles musculo-squelettiques par des méthodes simples permet d’éviter des douleurs qui pourraient altérer la performance. Appliquer ces gestes au quotidien est donc un gain de temps non négligeable et qui permettent de préserver votre santé physique.

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Les douleurs musculaires au bureau

Les douleurs musculaires au bureau

Les douleurs musculaires : définition

Les douleurs musculaires, aussi appelées troubles musculosquelettiques (TMS), sont des maladies professionnelles courantes.

Les TMS représentent 70% des maladies professionnelles déclarées : le nombre de cas déclarés augmente de 20% par an !  – D’après le Figaro Santé

Comment apparaissent les TMS ? Selon l’INRS, ils affectent les tissus mous à savoir les muscles et les tendons et se traduisent par des douleurs et une gêne fonctionnelle. Bien que la définition des TMS soit relativement floue, ces douleurs ont un point commun essentiel : elles proviennent d’une inéquation entre les capacités du corps et les sollicitations ou contraintes auxquels il est exposé.

Les douleurs musculaires sont également définies comme un ensemble de pathologies pouvant être très différentes les unes des autres : cervicalgies, tendinites, lombalgies… Lors d’un travail sur écran, ce sont ceux de la nuque, des épaules, de la région lombaire, des poignets et des mains qui sont plus particulièrement atteints. D’une manière générale, la douleur signale à l’organisme d’arrêter de travailler. Chaque douleur à sa signification et son niveau de gravité à ne pas négliger.

Suite à un effort, les douleurs musculaires apparaissent 24 à 48 heures après… En fonction des lésions ou de l’accumulation de certaines substances au niveau des muscles, les symptômes sont différents.

Quelles sont les causes des douleurs musculaires ?

 La plupart des TMS apparaissent dans la durée et ont, en général, plusieurs causes. Il existe plusieurs types de facteurs, notamment des facteurs physiques et mécaniques, des facteurs organisationnels et psychosociaux et des facteurs individuels. Avec la montée du télétravail, ces douleurs musculaires se manifestent de plus en plus, à cause de l’installation à son poste de travail qui n’est pas toujours optimale. Ces facteurs de risques peuvent être nombreux et s’additionner :

douleurs musculaires

Les facteurs physiques et mécaniques :

  • Mouvements répétitifs
  • Postures statiques prolongées
  • Les vibrations
  • Le manque de lumière
  • L’exposition prolongée au froid
  • La manutention de charges

Les facteurs organisationnels et psychosociaux :

Ils sont très difficiles à appréhender et à faire accepter. Pourtant, il ne faut pas les négliger car ils sont source de beaucoup de stress, de fatigue et d’anxiété qui a leur tour entraineront l’apparition de TMS.

  • Un rythme de travail très dense
  • Une absence de pause
  • Une faible autonomie
  • Des longues journées de travail
  • Un manque de satisfaction personnelle
  • Un manque de reconnaissance
  • Une intimidation, un harcèlement ou une discrimination

Les facteurs individuels :

  • L’âge, le sexe
  • La capacité physique
  • Les antécédents médicaux
  • Les modes de vie et habitudes

 

Quels sont les symptômes des troubles musculosquelettiques ? 

Les TMS se manifestent le plus fréquemment par la douleur. Ils peuvent provoquer des raideurs articulaires, des rougeurs, des gonflements, des engourdissements, un raccourcissement des muscles ou encore des picotements.

Les symptômes se présentent sous différentes phases et peuvent être de plus en plus graves. Tout d’abord, des douleurs et une fatigue peuvent apparaitre mais disparaissent le soir et pendant les jours de repos. Ces douleurs n’ont aucun impact sur la performance au travail. Lorsque cela s’aggrave, les douleurs et la fatigue persistent le soir et impactent la performance au travail. Enfin, la dernière phase est la faiblesse. Les douleurs et la fatigue persistent pendant les jours de repos. L’exécution du travail devient difficile et des insomnies peuvent apparaître. Soyez vigilants face à ces manifestations !

Les douleurs sont donc une alerte. Elles signalent aux muscles et aux tendons qu’ils ont besoin de repos et de récupération. Plus les symptômes sont détectés tôt, plus on peut agir rapidement. C’est pourquoi, il est important de connaitre chaque douleur afin de pouvoir la détecter.

 

Quels sont les types de douleurs musculaires ?

  • Les courbatures : sont un phénomène naturel, d’inflammation du muscle. En effet, elles sont dues à l’élimination des déchets accumulés pendant l’effort et à la reconstruction des éléments endommagés dans les cellules musculaires et la réparation prend 2 à 5 jours selon l’étendue des dégâts.
  • Les crampes sont une contraction soudaine et brève d’un muscle. En revanche, elles ne sont pas toujours liées à l’activité physique.
  • L’élongation est un étirement du muscle avec déchirure de quelques fibres et sans saignement.
  • La déchirure musculaire survient quand le muscle a été trop sollicité, ou qu’il n’a pas eu le temps de bien se reconstruire avant de refaire un effort. Une petite partie du tissu musculaire s’est déchirée et provoque un hématome. Elle demande donc un arrêt immédiat de l’exercice et un repos de 3 à 5 semaines.
  • La rupture partielle est une grosse déchirure. Elle est très douloureuse et oblige le sportif à cesser son activité immédiatement. Le muscle déjà très fragilisé a été sollicité brutalement et s’est rompu sur une grande partie. La récupération prend donc plusieurs mois.
  • La rupture complète encore plus grave, nécessite 6 mois de repos, et doit donc souvent être soignée par une opération chirurgicale et des séances de rééducation.
  • La contracture ressemble à une courbature, mais où le muscle reste contracté en permanence, comme une boule. La douleur peut durer 10 à 20 jours, nécessite du repos et des massages réguliers. C’est la douleur ressentie dans les douleurs musculaires.

 

Les conséquences des TMS

En plus des douleurs musculaires provoquées par les TMS, les conséquences sont multiples et peuvent être bien plus graves.

Du côté des salariés, ces douleurs répétitives peuvent entrainer une restriction de l’aptitude, un handicap, et voire même une incapacité et la perte de travail.

Du côté des entreprises, les conséquences sont également pesantes. Tout d’abord, une augmentation du taux d’absentéisme, une baisse de la productivité, plus d’organisation pour accueillir et encadrer des remplaçants,  un turn over élevé et également, des difficultés de recrutement.

Pour pallier à cela, il est important de prévenir les troubles musculosquelettiques. En effet, mieux vaut prévenir que guérir !

Les solutions pour prévenir les troubles musculosquelettiques

  • Bien s’hydrater :

Il est recommandé de s’hydrater régulièrement, c’est-à-dire 1 à 2 h avant le début d’une activité physique puis fréquemment au cours de l’effort et enfin, lors de la phase de récupération. De plus, la sensation de soif est un symptôme déjà avancé de déshydratation. Il ne faut donc surtout pas attendre de ressentir la soif pour boire. Des eaux alcalines, riches en minéraux contribuent à tamponner l’acidité musculaire et à limiter les risques de crampe.

  • Bien s’alimenter :

Une alimentation adaptée est indispensable à la pratique d’un sport. Certains régimes pauvres en « sucres » peuvent amener le corps à manquer d’énergie au cours de l’effort. Privé de carburant, le corps puise dans les muscles pour utiliser les stocks de protéines. Cette alternative n’est pas souhaitable car elle entame la masse musculaire et affaiblit l’organisme.  En conclusion, respectez vos besoins journaliers en protéines et enrichissez vos repas de fruits et de légumes.

  • Bien dormir :

Le sommeil est l’un des facteurs clés de la performance des sportifs de haut niveau comme des sportifs loisirs. Source de repos et de récupération accrue, le sommeil permet de réguler les émotions et la satiété. C’est pourquoi, les différentes phases du sommeil doivent être respectées. De plus, une fatigue accumulée affaiblit l’organisme et le rend plus vulnérable aux blessures.

  • Avoir un entrainement adapté :

Les blessures musculaires sont le signal que le corps ne travaille pas dans des conditions favorables. Il est recommandé de ne pas négliger la phase d’échauffement progressive avant de se lancer dans le cœur de l’activité physique. En effet, cela permet aux muscles de se préparer à l’effort sans passer brutalement du repos à l’activité. La charge d’entraînement doit être adaptée à votre rythme de vie. En clair, l’activité physique même légère, si elle est régulière, contribue à réduire les effets du stress et de la fatigue psychique.

  • S’étirer régulièrement :

Pour être bénéfiques, les étirements doivent être bien conduits et ne pas être appliqués jusqu’à la douleur. De plus, ils peuvent redonner de l’amplitude fonctionnelle, réduire le risque de blessures et améliorer la force. Leur avantage réside également dans leurs capacités relaxantes par une libération des tensions accumulées dans les muscles. Ces tensions musculaires pouvant être à l’origine de blessures si l’organisme est soumis à un effort trop brutal. Le recours à des professionnels de l’activité physique peut là aussi s’avérer judicieux pour accompagner son corps dans l’effort et sans faux pas.

 

Ces solutions de prévention ne sont pas à négliger. Elles permettent non seulement de réduire le risques de douleurs musculaires mais contribuent également à améliorer la qualité de vie au travail des salariés.

Pour être performant, l’équilibre physique, mental et émotionnel est indispensable. ATID Consulting vous apporte des solutions sur mesure, basées sur le modèle du sport de haut niveau, pour maintenir cet équilibre. Pour plus d’informations, contactez-nous.

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Nos conseils pour une bonne récupération sportive

La récupération est une phase importante pour toute personne pratiquant une activité physique. Le sport entraîne un stress sur le corps. C’est seulement après avoir récupéré complètement que le corps s’adapte, pour être plus fort et plus performant.

Espacer les séances et laisser suffisamment de temps de repos est un premier pas indispensable. Il permet d’ éviter le surentraînement et de récupérer correctement. A part le repos, il existe plusieurs pratiques pour faciliter et améliorer la récupération :

Bien s’hydrate

L’activité physique entraîne une perte d’eau par la sudation, et impacte le mécanisme du corps. Il faut donc boire suffisamment avant, pendant et après l’effort.
Cette perte d’eau s’accompagne également d’une perte de minéraux (sodium, potassium, etc.). Une eau minérale gazeuses peut alors être consommée après l’activité. Cela permet de compenser cette perte, mais il ne faut pas en abuser car elles sont souvent très riches en sodium. Évitez donc les boissons énergétiques ou les boissons d’efforts industrielles.

Bien manger

Le sport représente une dépense énergétique importante. Afin de restaurer votre stock de glycogène (réserve de sucre contenue dans les muscles), vous devez consommer suffisamment de glucides lors du repas suivant votre séance. Si vous ne pouvez pas prendre de repas après votre séance, pensez à prendre une collation (fruits, fruits secs par exemple).
Vous devez également consommer suffisamment de protéine (viande, poisson, œufs ou légumineuse) pour reconstruire les tissus « abimés » par l’effort. Privilégiez toujours une alimentation naturelle et de qualité.

Bien dormir

C’est un point clé de la récupération. Il est recommandé de dormir au minimum 7 heures par nuit. Nous produisons des hormones de croissance qui permettent la récupération et la croissance musculaires et qui sont sécrétées pendant notre sommeil.

Se masser

Les massages ou les auto-massages (massages pratiqués seul) sont une technique de récupération de plus en plus populaire chez les sportifs. Depuis quelques années, vous pouvez trouver tout un tas d’outils de massage dans les grands magasins de sport (rouleaux, balles, etc.).
Les massages vont permettre de mobiliser les différentes couches de tissus (peau, fascias, muscles) et leur permettre de mieux se régénérer. Il existe plusieurs types de massages

– Les massages superficiels : on appuie modérément et on passe d’une zone à l’autre. Ils sont agréables et non douloureux.
– Les massages profonds : on reste plus longtemps sur une même zone en cherchant les zones de tension (« trigger point » en anglais). Ils sont douloureux sur le moment, mais peuvent être très utiles pour relâcher des zones chroniquement tendues (nuque, fléchisseurs de hanche, etc.).

Bouger

Notre corps est fait pour bouger. Pendant la récupération, il est également bon de bouger (marche active, séance à intensité réduite, mobilisations articulaires, etc.). Cela permet une meilleure circulation et une meilleure hydratation des tissus.

Utiliser le chaud et le froid lors des douches

Juste après le sport, une douche froide aura pour effet de freiner les inflammations et ainsi de faciliter la récupération. Une douche ou un bain chaud un peu plus tard relâcheront quant à eux vos muscles et participeront également à la récupération.

La récupération est donc d’abord une question d’hygiène de vie. Le sommeil et l’alimentation en sont 2 facteurs clés. Mais il existe aussi des techniques un peu plus spécifiques, comme les massages et les douches froides qui permettent de d’accélérer le processus.
Tous ces points nécessitent d’être testés pour être utilisés au mieux. C’est finalement en connaissant votre corps et ses réactions que vous récupérerez de manière optimale.

Pour aller plus loin, nous mettons en place des ateliers pour vous apprendre comment mieux récupérer et éviter ainsi les troubles musculo-squelettiques.: https://www.atid-consulting.com/preventionsanteatelier/