Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

La recherche de l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle est une quête permanente. Parmi les difficultés des salariés, celle de trouver un bon équilibre est très souvent en tête. Près de 9 salariés sur 10 considèrent que l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle est un critère de bien-être. Il s’agit même d’un critère essentiel pour la moitié des salariés français.

Cependant, depuis plusieurs années, le travail s’est intensifié, le temps semble donc s’accélérer et les « temps mort » se font de plus en plus rare. En effet, les salariés, pour la plupart, peuvent désormais travailler partout et tout le temps. S’ajoutant la période de crise et le télétravail, l’équilibre de chacun a fortement été impacté.

Bien que la liberté du télétravail offre certains avantages pour son organisation personnelle, elle représente également certains inconvénients. Le plus fréquent est l’absence de temps réel de repos. Vous pouvez aussi bien être dérangé le soir, le week-end ou encore pendant les vacances. Vous prenez l’habitude de réaliser vos tâches à n’importe où et à n’importe quel moment, l’entreprise est donc omniprésente dans votre esprit.

 

Un éventuel déséquilibre peut entraîner du stress, de la fatigue, une perte de contrôle, voire des rapports sociaux tendus. D’autant plus que réaliser plusieurs choses à la fois dans l’urgence augmente le nombre d’erreur et la dose de surcharge. Il est important de comprendre l’impact d’un déséquilibre sur vous et votre carrière.

  • Vous êtes moins épanoui

    Vous êtes amené à vous demander si c’est réellement la vie que vous souhaitez mener. Vous avez l’impression de manquer de temps en permanence et perdez le contrôle de votre vie. Vous en oubliez les aspects positifs de votre travail et vous vous focalisez sur les aspects négatifs.

  • Vous êtes épuisé

    Lorsque le travail prend le pas sur les autres aspects de votre vie, vous oubliez les temps nécessaires pour vous reposer et vous aérer. Vous avez du mal à vous concentrer sur les tâches en cours et êtes plus susceptible de commettre des erreurs. Votre corps commence donc à envoyer des signaux tels que l’anxiété, le stress, les migraines, insomnies, tensions ou autres maladies liées à l’épuisement.

  • Vous n’avez plus de temps pour rien ni personne

    Lorsque vous consacrez plus de temps au travail vous en passez nécessairement moins avec les autres. De plus, le travail canalise votre énergie et ne vous en laisse plus pour vos familles, amis et proches. Vous esquivez les dîners et sorties familiales et restez à l’écart de tout événements particuliers. Au fil du temps, vos relations se détériore et impact votre moral.

Passer de longues périodes à jongler en permanence entre plusieurs tâches génère souvent du stress et peut porter atteinte à votre santé physique, mentale et émotionnelle.

 

Il n’y a pas de solution miracle pour un meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle. Chacun a ses priorités et ses propres besoins. Alors, prenez une feuille, un stylo et rédigez ce qui serait, pour vous, un équilibre idéale. Il vous reste à vous poser deux questions : Est-ce en accord avec votre fonctionnement ? Que pouvez-vous faire dès demain pour retrouver un bon équilibre ?

Pour vous aider, voici quelques astuces pour restaurer un équilibre

Apprenez à vous déconnecter. Comme pour le travail, il est nécessaire planifier ses activités, de se prévoir du temps pour soi. De plus, les technologies nous rendent extrêmement dépendant et peuvent avoir un effet néfaste sur la santé. Il est donc crucial de se déconnecter pour ressentir une vraie rupture entre le travail et son temps libre.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle
Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Définissez vos priorités. Tout n’est pas urgent ! Apprenez à différencier les tâches en leurs attribuant des niveaux de priorité. Réalisez une liste, chaque matin, dans laquelle vous listez vos tâches et les triez par ordre de priorité. Bien gérer son temps de travail représente deux gros avantages. Premièrement, vous n’avez pas le sentiment d’être débordé et pouvez donc quitter votre poste à des heures raisonnables. Ensuite, cela vous permet de dégager un nombre d’heures suffisantes pour vos activités personnelles.

Anticipez les imprévus. Les imprévus sont une source de stress considérable et permanente. Savoir les anticiper est un avantage. C’est une solution pour ne pas être en retard dans son travail et donc rentrer chez soi à l’heure. L’idée est de réserver du temps libre dans son calendrier. Ainsi, si un imprévu tombe, vous aurez du temps réservé pour le traiter. S’il n’y en pas, vous aurez donc le temps d’avancer sur vos autres tâches.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle
Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Consacrez-vous à votre entourage. Prenez des repas en famille, entre amis. Partagez des activités, allez au cinéma, regarder la télévision, planifiez des sorties. Ces moments sont des moments de qualité que vous devez valoriser le plus possible en dehors du travail. Ils vous permettent de vous échapper de votre quotidien professionnel et tout ce qui l’accompagne. Ils vous permettent également de prendre du recul sur vos problèmes qui semblent préoccupants au travail mais qui, une fois sortis du contexte, ne sont pas si alarmants.

Faites des pauses. Bien que vous consacrer entièrement à votre travail est positif pour la stimulation intellectuelle et le développement de votre carrière, cela peut vite devenir insoutenable si vous êtes obsédé par les résultats. Il est important de s’accorder régulièrement des pauses. Prenez un café avec votre collègue, allez vous dégourdir les jambes, prenez l’air ou encore écouter de la musique. Ces petits moments permettent de sortir de votre routine en vous apportant une énergie positive qui apporte une véritable différence sur votre moral.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle
Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

Planifiez des activités que vous aimez faire. Bien évidemment, ça ne peut pas être le cas pour tous les jours de la semaine mais il est très important de se réjouir d’une sortie à venir lorsque l’on est au travail. Cela vous évite de démarrer la journée en considérant qu’elle sera résumé à ce que vous accomplissez sur votre lieu de travail. Attendre une activité qui vous plait permet d’éviter le stress et garder une attitude positive au travail. Pensez donc à un restaurant que vous souhaitez un essayer, un film que vous avez envie de voir ou encore un voyage à venir.

Prenez des vacances. Dans le cas ou votre stress est beaucoup trop présent, il faut se déconnecter. Prenez quelques semaines de congés et planifiez un voyage dans un endroit que vous aimez, rendez-visite à des amis, à votre famille. C’est un excellent moyen de briser la routine et de vous laisser guider là où le stress n’est pas présent.

Équilibre vie professionnelle / vie personnelle

En somme, un meilleur équilibre des temps améliore la qualité de vie et la santé au travail.

Alors, si vous sentez que votre vie professionnelle prend trop de place et absorbe tout votre temps et votre esprit, n’attendez pas. Imposez-vous une discipline pour rééquilibrer votre vie et maintenir un bon cap sur le long terme. Et n’oubliez pas: Rome ne s’est pas faite en un jour! Changer ses habitudes de travail n’est jamais simple et cela prend du temps. Cependant, une fois le changement réalisé, vous vous sentirez plus épanouis !

 

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Comment lutter contre la sédentarité en télétravail

Comment lutter contre la sédentarité en télétravail

Qu’est-ce que la sédentarité ?

La sédentarité, est, d’une manière générale, un mode de vie caractérisé par une fréquence faible, voire nulle, de déplacements. C’est-à-dire, une activité physique inférieure à 30 min de marche par jour ou 1h de vélo trois fois par semaine.

Le mode de vie sédentaire

Avec environ 3,2 millions de décès chaque année à travers le monde, la sédentarité est considérée comme un fléau. Elle est en partie due à un manque de pratique de l’exercice physique pendant les temps de loisirs. Aussi, elle est liée à une augmentation des comportements sédentaires au cours des activités domestiques et professionnelles. La multiplication des modes de transports dits  « passifs » a engendré une baisse des niveaux d’activité physique. L’urbanisation joue également un rôle dans le découragement des pratiques physiques. En effet, la densité de circulation, la pollution, l’absence de parcs, trottoirs ou encore d’installations sportives sont favorables à la sédentarité.

sédentarité

La question de la sédentarité est d’autant plus présente suite à la crise que nous connaissons. En effet, une étude menée par l’observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps), est sans appel. Durant la période de confinement, les temps d’écran ont explosé : + 60 % chez les 6-10 ans, + 70 % chez les adolescents et + 40 % chez les adultes. Ces chiffres sont alarmants et représentent un réel danger pour la santé.

La sédentarité au travail et en télétravail

La sédentarité est également présente dans le domaine du travail et d’autant plus depuis le début de la crise sanitaire. De nombreuses études ont montré une augmentation importante des pathologies liées à l’inactivité en position assise au travail. La sédentarité est le premier facteur en cause dans le développement des troubles musculo-squelettiques. Ces troubles engendrent de nombreuses conséquences à la fois pour les salariés, mais également pour l’entreprise. En effet, ils sont une cause de baisse d’énergie et de ce fait une baisse de productivité. Le rôle premier des entreprises est alors la sensibilisation et la prévention de la sédentarité. Elles sont nombreuses à prendre cette voie et proposent à leurs salariés des solutions. Formations, optimisation des espaces de travail, cours de sport… ces solutions ont un coût considérable, mais représente un gain inestimable sur le long terme.

 Cependant, à l’ère de la crise sanitaire le télétravail est de plus en plus présent. Des études ont constaté que le télétravail augmente la productivité de 22% et diminue les arrêts maladie. Il donne un sentiment d’indépendance, mais également de responsabilité. Les salariés se sentent valorisé et plus investis. Le temps gagné sur les trajets leur permet une meilleure organisation et une meilleure qualité de vie. Cependant, pour ne pas brouiller les frontières entre vie professionnelle et vie personnelle, le télétravail passe par une bonne organisation, mais aussi une bonne hygiène de vie. En effet, l’activité physique est limitée et la sédentarité est à la hausse. Le télétravail, s’il est mal pratiqué, peut faire de nous des sédentaires et impacter notre santé.

Le problème ?  Nos corps et cerveaux ne sont pas faits pour rester assis pendant des heures devant un écran ou sur un canapé. Nous nous déplaçons moins voire plus pour nous rendre au bureau, nous ne montons plus les escaliers, nous n’utilisons plus nos jambes. En clair, notre corps est laissé de côté de 9h à 18h et notre activité est essentiellement portée sur le travail cérébral.

La solution ? BOUGER !                                                                                                                                                                                                                                                        Depuis quelques années, les recommandations visant à réduire la sédentarité seraient de bouger au moins trente minutes par jour.

Difficile en télétravail, diriez-vous ?  Voici quelques astuces pour limiter la sédentarité !

Définissez un calendrier. À la maison, il est plus difficile de distinguer la différence entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Il peut être tentant de travailler plus longtemps pour terminer un projet. De ce fait, il est important de se fixer une heure limite à ne pas dépasser afin de déconnecter et de se détendre.

sédentarité
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Octroyez-vous des pauses. Qu’elles soient physiques et/ou cérébrales il est important de faire des pauses au moins toutes les heures. Vous offrirez à votre cerveau et vos yeux une pause bien nécessaire et gagnerez en productivité.

Créez un espace de travail. Travaillez depuis un canapé ou un lit peut paraitre agréable, mais cela nuit à votre santé et votre productivité. Créez un espace de travail chez vous permettra à votre cerveau de se conditionner et de rester concentré. Vous pouvez également opter pour une bonne chaise, un bureau et un éclairage naturel. Le plus bénéfique : investir dans un bureau debout. Il permet de lutter contre les méfaits de la position assise prolongée. Si vous n’avez pas les moyens d’en acheter un, fabriquez-le vous-même à moindre coût.

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Bouger régulièrement. Pendant vos pauses, marchez. Pendant vos appels téléphoniques également. Chez vous, vous avez forcement moins d’occasion de bouger qu’au bureau. Prévoyez 2-3 min d’étirements tout au long de la journée. Rester assis trop longtemps engendre de mauvaises tensions dans votre corps. Les étirements vous feront beaucoup de bien.

Habillez-vous. Les rituels du matin sont des signaux envoyés à votre cerveau pour lui indiquer que la journée démarre. Il est important de conserver une partie de ces rituels. De ce fait, vous faites comprendre à votre cerveau que vous entamez une journée de travail normale, même si vous restez à la maison. Cela vous aidera à travailler efficacement et à garder un bon rythme de vie.

sédentarité
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Préparez vos repas. Cuisinez des repas sains et aménagez-vous un moment pour déjeuner et pas devant votre ordinateur. À la maison comme au travail, vous avez le droit à votre pause déjeuner. Et rappelons que les pauses sont essentielles pour votre santé et votre productivité.

Remplacez les temps de trajet par des séances de sport. En travaillant de chez vous, vous gagnez une heure voire plus. Profitez-en pour pratiquer une activité physique. Vous pouvez pratiquer du sport en extérieur, en salle de sport ou même à la maison grâce à des vidéos, cours ou autres exercices en ligne.

sédentarité
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Soignez votre sommeil. Utilisez le temps que vous gagnez sur vos trajets. Couchez-vous à des heures régulières et dormez 7 à 9 heurs par nuit. Il est important de ne pas travailler dans votre lit et éviter les écrans avant de dormir.

Vous l’avez compris, les limites du télétravail sont réelles. Si vous et votre entreprise envisager de mettre en place le télétravail, veillez à l’adoption d’une organisation professionnelle et personnelle. En effet, le télétravail nécessite de bonnes pratiques de travail, mais également un mode de vie sain et adapté.

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Manger de saison, une habitude à prendre !

Manger de saison, une habitude à prendre !

Stop aux fraises et aux courgettes en hiver !  Aujourd’hui, les français seraient 81% à faire attention à manger de saison. Mais pourquoi est-il si important de respecter la saisonnalité ?

 

Pourquoi manger de saison ?

Pour le goût. Si les fruits et légumes poussent au soleil, avec le temps nécessaire à leur maturation, ils développent toutes leurs saveurs. Hors saison, leur aveur n’est pas aussi intense car ils mûrissent pendant le transport. Manque de luminosité, de chaleur et de temps pour se développer. Ces facteurs ne laissent pas la chance aux fruits et légumes de révéler tous leurs arômes. On le remarque très facilement avec les tomates achetées en hiver contre les bonnes tomates du jardin en été…

Pour leur meilleure composition nutritionnelle. Grâce au respect du cycle de la nature qui offre tout ce dont nous avons besoin au bon moment ! En été, avec les hautes températures, notre corps dépense moins de calories. Il demande alors plus d’eau pour une bonne hydratation des cellules. Heureusement, les fruits et légumes de la saison en sont gorgés : courgettes, tomates, concombres, melon… En hiver, avec le froid et le manque de luminosité, notre corps nécessite de plus de nutriments. Notre système immunitaire, lui, a besoin d’être boosté en apportant de la Vitamine C et des antioxydants.

Moins de traitements chimiques et meilleur pour notre planète. Les fruits et légumes achetés hors saison ont de grandes chances de venir soit d’une récolte sous serre soit d’un pays lointain. Les récoltes sous serre sont aspergés de pesticides pour aider les fruits et légumes à se développer. Cela permet également de compenser le manque de luminosité et de nutriments dans le sol. Les pays lointains, eux, utilisent des engrais chimiques qui ne sont pas aussi réglementés qu’en France. Ces pesticides se retrouvent également dans les nappes phréatiques et ont un impact négatif important sur toute l’écologie.

Cela coûte moins cher. Les produits locaux et de saison demandent bien moins de coûts de transports et de taxes d’importation, ce qui se ressent sur le prix de vente.

 

Les saisons à respecter pour les fruits et légumes…et les autres ?

Les fruits et légumes ne sont pas les seuls à avoir une saisonnalité. Ainsi, viandes, poissons et fromages ont aussi leurs saisons à respecter. Manger de saison

Pour la viande, cette règle est d’autant plus importante dans le secteur du bio. En effet, les animaux passent plus de temps dans les alpages contrairement aux élevages industriels.
Les produits de la mer, eux, fluctuent en fonction de la disponibilité et de la demande du consommateur.
Enfin, le fromage étant obtenu à partir du lait, son goût dépend en grande partie du lait utilisé. Selon l’alimentation des animaux, le goût sera différent. En hiver ils sont nourris au foin, en été, ils se nourrissent d’alpages.

Manger de saison

Les fruits et légumes : 

En été : Melons et pastèques, fraises et fruits rouges, pêches, abricots, poivrons, tomates, concombres, courgettes, aubergines…

 En hiver : Kiwis, oranges et autres agrumes, pommes, poires, carottes, choux, toutes les courges, oignons, poireaux, navets, salsifis, betteraves…

 

La viande :

En été : La pintade, le poulet, le canard, le lapin et le veau.

En automne : il s’agit du gibier à cause de la période de la chasse : chevreuil, faisan, lièvre, sanglier…

En hiver : Chapon, dinde, oie que l’on retrouve sur nos tables de fêtes.

Manger de saison
Les produits de la mer de saison

 

 

Les produits de la mer :

En été : Sardines, moules, crevettes, calamars, maquereaux…

En hiver : lotte, grondin rouge, roussette, homard, langouste, huîtres, coquille Saint-Jacques…

Les fromages :

En été : Camembert, Coulommiers, Brie, Saint-Marcellin, Chaource, Époisses, Livarot, Maroilles, Munster, Saint-nectaire, Reblochon, Crottin de Chavignol…

En hiver : Tomes,  Ossau Iraty, fromages à pâtes persillées type bleus, Mont-d’or, Comté, Gruyère, Beaufort…

Les fromages de saison

Manger de saison est un geste simple pour la planète, en plus c’est économique ! Si vous ne connaissez pas la saison des aliments, renseignez-vous auprès des commerçants, ils sont souvent incollables sur les saisons de leurs produits.

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Sédentarité et douleurs musculaires

Sédentarité et douleurs musculaires

La sédentarité se caractérise par l’absence d’activité physique régulière. L’Observatoire National de l’Activité Physique et de la Sédentarité (l’ONAPS) estime que l’on est sédentaire lorsque l’on est assis(e) chaque jour 7 heures ou plus. Or en Europe, on en passe en moyenne 7h26 et en France, 70% de la population passent quotidiennement plus de 8 heures dans cette position.

A titre d’exemple, un travailleur du secteur tertiaire qui gare sa voiture à proximité de son bureau et dont les loisirs ne comportent que des activités paisibles comme le jardinage, le bricolage ou la pêche est un sédentaire, même s’il fait 8 ou 15 jours de ski par an ou 3 à 4 semaines de randonnées l’été.

Qu’est-ce qu’une douleur musculaire ? Sédentarité

La douleur musculaire, également appelée myalgie, est une souffrance qui atteint les muscles. Les zones les plus souvent touchées se situent au niveau des membres inférieurs et supérieurs, le cou et le dos. Suivant l’intensité des douleurs, les symptômes peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines.

 

Quelles sont les causes ?

Des études publiées sur les effets de la sédentarité au travail montrent que rester assis durant de longues heures favorise les troubles musculo-squelettiques, la première des maladies professionnelles à ce jour.
Cela représente donc un risque important et souvent sous-estimé. Aujourd’hui dans le monde, 5,3 millions de décès seraient liés à l’inactivité physique ; de plus, dans les pays développés, la sédentarité est reconnue comme première cause de mortalité évitable devant le tabagisme. Ce n’est donc pas seulement un risque professionnel mais une problématique de santé publique. sédentarité 

Sédentarité et douleurs musculaires

Comment prévenir ces douleurs ?

Hydratation :

Pour faire en sorte d’éviter les blessures musculaires, il faut impérativement :
• Echauffer vos muscles avant un effort
• Penser à faire des étirements

Ces deux points sont primordiaux et contribuent à protéger les muscles des tensions trop brutales et des étirements excessifs en plein effort. Il ne faut donc pas les négliger.

Un autre bon réflexe pour éviter les contractures musculaires est de s’hydrater correctement. En effet, l’eau permet de combler de potentiels déficits de magnésium. En buvant 1,5 L d’eau par jour, vous apportez à votre corps l’eau nécessaire pour la journée. sédentarité

 

Le chaud : Sédentarité

Il est assez facile d’atténuer ses contractures musculaires en utilisant la chaleur. Celle-ci peut avoir un effet relaxant et bénéfique contre les troubles musculo-squelettiques.
Elle permet :
• L’amélioration de la circulation sanguine ;
• L’augmentation de l’oxygénation des cellules ;
• L’accélération de l’élimination des déchets ;
• La réduction des tensions ;
• L’apaisement et la relaxation des tissus et du psychisme ;
• L’augmentation de la mobilité.

Pour obtenir cet ensemble de bénéfices :
• Appliquez des compresses chaudes en veillant à ce que la chaleur reste stable, sans variation brusque ;
• Utilisez une bouillotte ou des patchs chauffants vendus en pharmacie si vous le souhaitez.

L’échauffement :

Les différents éléments de l’échauffement musculaire préparent le corps à l’effort :
• Les muscles qui sont échauffés :
o sont plus élastiques que ceux qui sont froids (les risques de déchirures sont moindres) ;
o se préparent à l’exercice à effectuer (répétition des bons gestes) ;
• L’élasticité ligamentaire est elle aussi meilleure après un échauffement ;
• L’augmentation du rythme cardiaque et la vasodilatation préparent progressivement à l’effort ;
• Les poumons vont également être sollicités pour augmenter la cadence respiratoire.
Dans l’idéal, l’effort se fait moins de 10 minutes après l’échauffement afin que le corps soit dans les meilleures dispositions possible. Sédentarité

Les étirements : Sédentarité

La souplesse musculaire est importante, car elle permet de préparer les muscles, comme l’échauffement musculaire prépare à l’effort. 
Sédentarité                                                                                                                                                                                                                                                            L’étirement musculaire :
• réveille la sensibilité des muscles et permet d’obtenir un mouvement efficace, car plus souple.
• permet aussi de se préparer mentalement à l’exercice à venir ;
• favorise la récupération après l’effort en exerçant une action circulatoire de drainage, notamment les étirements passifs (réalisés grâce à une aide extérieure : objet, personne, poids du corps, etc.).

Prévenir les troubles musculo-squelettiques par des méthodes simples permet d’éviter des douleurs qui pourraient altérer la performance. Appliquer ces gestes au quotidien est donc un gain de temps non négligeable et qui permettent de préserver votre santé physique.

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Les douleurs musculaires au bureau

Les douleurs musculaires au bureau

Les douleurs musculaires : définition

Les douleurs musculaires, aussi appelées troubles musculosquelettiques (TMS), sont des maladies professionnelles courantes.

Les TMS représentent 70% des maladies professionnelles déclarées : le nombre de cas déclarés augmente de 20% par an !  – D’après le Figaro Santé

Comment apparaissent les TMS ? Selon l’INRS, ils affectent les tissus mous à savoir les muscles et les tendons et se traduisent par des douleurs et une gêne fonctionnelle. Bien que la définition des TMS soit relativement floue, ces douleurs ont un point commun essentiel : elles proviennent d’une inéquation entre les capacités du corps et les sollicitations ou contraintes auxquels il est exposé.

Les douleurs musculaires sont également définies comme un ensemble de pathologies pouvant être très différentes les unes des autres : cervicalgies, tendinites, lombalgies… Lors d’un travail sur écran, ce sont ceux de la nuque, des épaules, de la région lombaire, des poignets et des mains qui sont plus particulièrement atteints. D’une manière générale, la douleur signale à l’organisme d’arrêter de travailler. Chaque douleur à sa signification et son niveau de gravité à ne pas négliger.

Suite à un effort, les douleurs musculaires apparaissent 24 à 48 heures après… En fonction des lésions ou de l’accumulation de certaines substances au niveau des muscles, les symptômes sont différents.

Quelles sont les causes des douleurs musculaires ?

 La plupart des TMS apparaissent dans la durée et ont, en général, plusieurs causes. Il existe plusieurs types de facteurs, notamment des facteurs physiques et mécaniques, des facteurs organisationnels et psychosociaux et des facteurs individuels. Avec la montée du télétravail, ces douleurs musculaires se manifestent de plus en plus, à cause de l’installation à son poste de travail qui n’est pas toujours optimale. Ces facteurs de risques peuvent être nombreux et s’additionner :

douleurs musculaires

Les facteurs physiques et mécaniques :

  • Mouvements répétitifs
  • Postures statiques prolongées
  • Les vibrations
  • Le manque de lumière
  • L’exposition prolongée au froid
  • La manutention de charges

Les facteurs organisationnels et psychosociaux :

Ils sont très difficiles à appréhender et à faire accepter. Pourtant, il ne faut pas les négliger car ils sont source de beaucoup de stress, de fatigue et d’anxiété qui a leur tour entraineront l’apparition de TMS.

  • Un rythme de travail très dense
  • Une absence de pause
  • Une faible autonomie
  • Des longues journées de travail
  • Un manque de satisfaction personnelle
  • Un manque de reconnaissance
  • Une intimidation, un harcèlement ou une discrimination

Les facteurs individuels :

  • L’âge, le sexe
  • La capacité physique
  • Les antécédents médicaux
  • Les modes de vie et habitudes

 

Quels sont les symptômes des troubles musculosquelettiques ? 

Les TMS se manifestent le plus fréquemment par la douleur. Ils peuvent provoquer des raideurs articulaires, des rougeurs, des gonflements, des engourdissements, un raccourcissement des muscles ou encore des picotements.

Les symptômes se présentent sous différentes phases et peuvent être de plus en plus graves. Tout d’abord, des douleurs et une fatigue peuvent apparaitre mais disparaissent le soir et pendant les jours de repos. Ces douleurs n’ont aucun impact sur la performance au travail. Lorsque cela s’aggrave, les douleurs et la fatigue persistent le soir et impactent la performance au travail. Enfin, la dernière phase est la faiblesse. Les douleurs et la fatigue persistent pendant les jours de repos. L’exécution du travail devient difficile et des insomnies peuvent apparaître. Soyez vigilants face à ces manifestations !

Les douleurs sont donc une alerte. Elles signalent aux muscles et aux tendons qu’ils ont besoin de repos et de récupération. Plus les symptômes sont détectés tôt, plus on peut agir rapidement. C’est pourquoi, il est important de connaitre chaque douleur afin de pouvoir la détecter.

 

Quels sont les types de douleurs musculaires ?

  • Les courbatures : sont un phénomène naturel, d’inflammation du muscle. En effet, elles sont dues à l’élimination des déchets accumulés pendant l’effort et à la reconstruction des éléments endommagés dans les cellules musculaires et la réparation prend 2 à 5 jours selon l’étendue des dégâts.
  • Les crampes sont une contraction soudaine et brève d’un muscle. En revanche, elles ne sont pas toujours liées à l’activité physique.
  • L’élongation est un étirement du muscle avec déchirure de quelques fibres et sans saignement.
  • La déchirure musculaire survient quand le muscle a été trop sollicité, ou qu’il n’a pas eu le temps de bien se reconstruire avant de refaire un effort. Une petite partie du tissu musculaire s’est déchirée et provoque un hématome. Elle demande donc un arrêt immédiat de l’exercice et un repos de 3 à 5 semaines.
  • La rupture partielle est une grosse déchirure. Elle est très douloureuse et oblige le sportif à cesser son activité immédiatement. Le muscle déjà très fragilisé a été sollicité brutalement et s’est rompu sur une grande partie. La récupération prend donc plusieurs mois.
  • La rupture complète encore plus grave, nécessite 6 mois de repos, et doit donc souvent être soignée par une opération chirurgicale et des séances de rééducation.
  • La contracture ressemble à une courbature, mais où le muscle reste contracté en permanence, comme une boule. La douleur peut durer 10 à 20 jours, nécessite du repos et des massages réguliers. C’est la douleur ressentie dans les douleurs musculaires.

 

Les conséquences des TMS

En plus des douleurs musculaires provoquées par les TMS, les conséquences sont multiples et peuvent être bien plus graves.

Du côté des salariés, ces douleurs répétitives peuvent entrainer une restriction de l’aptitude, un handicap, et voire même une incapacité et la perte de travail.

Du côté des entreprises, les conséquences sont également pesantes. Tout d’abord, une augmentation du taux d’absentéisme, une baisse de la productivité, plus d’organisation pour accueillir et encadrer des remplaçants,  un turn over élevé et également, des difficultés de recrutement.

Pour pallier à cela, il est important de prévenir les troubles musculosquelettiques. En effet, mieux vaut prévenir que guérir !

Les solutions pour prévenir les troubles musculosquelettiques

  • Bien s’hydrater :

Il est recommandé de s’hydrater régulièrement, c’est-à-dire 1 à 2 h avant le début d’une activité physique puis fréquemment au cours de l’effort et enfin, lors de la phase de récupération. De plus, la sensation de soif est un symptôme déjà avancé de déshydratation. Il ne faut donc surtout pas attendre de ressentir la soif pour boire. Des eaux alcalines, riches en minéraux contribuent à tamponner l’acidité musculaire et à limiter les risques de crampe.

  • Bien s’alimenter :

Une alimentation adaptée est indispensable à la pratique d’un sport. Certains régimes pauvres en « sucres » peuvent amener le corps à manquer d’énergie au cours de l’effort. Privé de carburant, le corps puise dans les muscles pour utiliser les stocks de protéines. Cette alternative n’est pas souhaitable car elle entame la masse musculaire et affaiblit l’organisme.  En conclusion, respectez vos besoins journaliers en protéines et enrichissez vos repas de fruits et de légumes.

  • Bien dormir :

Le sommeil est l’un des facteurs clés de la performance des sportifs de haut niveau comme des sportifs loisirs. Source de repos et de récupération accrue, le sommeil permet de réguler les émotions et la satiété. C’est pourquoi, les différentes phases du sommeil doivent être respectées. De plus, une fatigue accumulée affaiblit l’organisme et le rend plus vulnérable aux blessures.

  • Avoir un entrainement adapté :

Les blessures musculaires sont le signal que le corps ne travaille pas dans des conditions favorables. Il est recommandé de ne pas négliger la phase d’échauffement progressive avant de se lancer dans le cœur de l’activité physique. En effet, cela permet aux muscles de se préparer à l’effort sans passer brutalement du repos à l’activité. La charge d’entraînement doit être adaptée à votre rythme de vie. En clair, l’activité physique même légère, si elle est régulière, contribue à réduire les effets du stress et de la fatigue psychique.

  • S’étirer régulièrement :

Pour être bénéfiques, les étirements doivent être bien conduits et ne pas être appliqués jusqu’à la douleur. De plus, ils peuvent redonner de l’amplitude fonctionnelle, réduire le risque de blessures et améliorer la force. Leur avantage réside également dans leurs capacités relaxantes par une libération des tensions accumulées dans les muscles. Ces tensions musculaires pouvant être à l’origine de blessures si l’organisme est soumis à un effort trop brutal. Le recours à des professionnels de l’activité physique peut là aussi s’avérer judicieux pour accompagner son corps dans l’effort et sans faux pas.

 

Ces solutions de prévention ne sont pas à négliger. Elles permettent non seulement de réduire le risques de douleurs musculaires mais contribuent également à améliorer la qualité de vie au travail des salariés.

Pour être performant, l’équilibre physique, mental et émotionnel est indispensable. ATID Consulting vous apporte des solutions sur mesure, basées sur le modèle du sport de haut niveau, pour maintenir cet équilibre. Pour plus d’informations, contactez-nous.

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Nos conseils pour une bonne récupération sportive

La récupération est une phase importante pour toute personne pratiquant une activité physique. Le sport entraîne un stress sur le corps. C’est seulement après avoir récupéré complètement que le corps s’adapte, pour être plus fort et plus performant.

Espacer les séances et laisser suffisamment de temps de repos est un premier pas indispensable. Il permet d’ éviter le surentraînement et de récupérer correctement. A part le repos, il existe plusieurs pratiques pour faciliter et améliorer la récupération :

Bien s’hydrate

L’activité physique entraîne une perte d’eau par la sudation, et impacte le mécanisme du corps. Il faut donc boire suffisamment avant, pendant et après l’effort.
Cette perte d’eau s’accompagne également d’une perte de minéraux (sodium, potassium, etc.). Une eau minérale gazeuses peut alors être consommée après l’activité. Cela permet de compenser cette perte, mais il ne faut pas en abuser car elles sont souvent très riches en sodium. Évitez donc les boissons énergétiques ou les boissons d’efforts industrielles.

Bien manger

Le sport représente une dépense énergétique importante. Afin de restaurer votre stock de glycogène (réserve de sucre contenue dans les muscles), vous devez consommer suffisamment de glucides lors du repas suivant votre séance. Si vous ne pouvez pas prendre de repas après votre séance, pensez à prendre une collation (fruits, fruits secs par exemple).
Vous devez également consommer suffisamment de protéine (viande, poisson, œufs ou légumineuse) pour reconstruire les tissus « abimés » par l’effort. Privilégiez toujours une alimentation naturelle et de qualité.

Bien dormir

C’est un point clé de la récupération. Il est recommandé de dormir au minimum 7 heures par nuit. Nous produisons des hormones de croissance qui permettent la récupération et la croissance musculaires et qui sont sécrétées pendant notre sommeil.

Se masser

Les massages ou les auto-massages (massages pratiqués seul) sont une technique de récupération de plus en plus populaire chez les sportifs. Depuis quelques années, vous pouvez trouver tout un tas d’outils de massage dans les grands magasins de sport (rouleaux, balles, etc.).
Les massages vont permettre de mobiliser les différentes couches de tissus (peau, fascias, muscles) et leur permettre de mieux se régénérer. Il existe plusieurs types de massages

– Les massages superficiels : on appuie modérément et on passe d’une zone à l’autre. Ils sont agréables et non douloureux.
– Les massages profonds : on reste plus longtemps sur une même zone en cherchant les zones de tension (« trigger point » en anglais). Ils sont douloureux sur le moment, mais peuvent être très utiles pour relâcher des zones chroniquement tendues (nuque, fléchisseurs de hanche, etc.).

Bouger

Notre corps est fait pour bouger. Pendant la récupération, il est également bon de bouger (marche active, séance à intensité réduite, mobilisations articulaires, etc.). Cela permet une meilleure circulation et une meilleure hydratation des tissus.

Utiliser le chaud et le froid lors des douches

Juste après le sport, une douche froide aura pour effet de freiner les inflammations et ainsi de faciliter la récupération. Une douche ou un bain chaud un peu plus tard relâcheront quant à eux vos muscles et participeront également à la récupération.

La récupération est donc d’abord une question d’hygiène de vie. Le sommeil et l’alimentation en sont 2 facteurs clés. Mais il existe aussi des techniques un peu plus spécifiques, comme les massages et les douches froides qui permettent de d’accélérer le processus.
Tous ces points nécessitent d’être testés pour être utilisés au mieux. C’est finalement en connaissant votre corps et ses réactions que vous récupérerez de manière optimale.

Pour aller plus loin, nous mettons en place des ateliers pour vous apprendre comment mieux récupérer et éviter ainsi les troubles musculo-squelettiques.: https://www.atid-consulting.com/preventionsanteatelier/